La bourse de Paris a démarré calmement en début de cette semaine, du 16 au 20 février 2009, en raison de la fermeture des marchés financiers américains, « The President Days ». En effet, moins de 1,8 milliards d'euros ont été échangés, le 16 février, sur les 40 premiers titres de la cote, alors que normalement c'est autour de 3 milliards d'euros qui sont échangés. Malgré ce calme, le Cac 40 va commencer la semaine sur un repli de 1,19% pour clôturer à 2962,22 points, le lundi, alors qu'il avait terminé la semaine dernière en hausse à 2997,86 points. Malheureusement, ce vent de baisse persistera toute la semaine puisqu'il clôturera chaque jour de la semaine en baisse, pour terminer le Vendredi à 2750,55 points en dessous de son plus bas niveau depuis 6 ans en Avril 2003 (clôture le 10 Avril 2003 à 2808,58).
[...] Jusqu'à 83% pour Axa - 56.9 pour Groupama Ces mauvais résultats ne viennent pas de leur activité d'assurance, mais sont des conséquences directes de la crise financière. Les compagnies d'assurances avaient pourtant bien su anticiper la crise avec une baisse de la part d'actions dans leur portefeuille propre. Exemple d'Axa : Autre cause de cette baisse d'activité, le recul des assurances-vie. Ce produit qui auparavant se félicitait de 10% de croissance annuelle a reculé de en 2008, les Français ayant préféré l'épargne à court terme tel que les livrets A. [...]
[...] Schneider Electric Technip (groupe pétrolier) Saint-Gobain +4,07 Le plan de Relance américain Ouf, c'est le début de la fin de la crise ! Déclaration du président américain lorsqu'il signa le gigantesque plan de relance de 787 milliards de dollars (soit 610 milliards d'Euros). Ce plan de relance représente plus de du produit intérieur brut des Etats-Unis. Selon Obama ce plan représente les prémices de la relance économique américaine. Associé à une ouverture des vannes de crédit par une aide au système bancaire, ce plan devrait sauver ou créer 3,5 millions d'emplois. [...]
[...] Les banques françaises résistent mieux à la crise Même si la crise financière aura coûté près de 19 milliards d'euros aux banques françaises, nous pouvons aujourd'hui dire qu'elles ont mieux su y faire face que leurs homologues étrangères. En effet, les banques américaines et britanniques, qui ont dû être soutenues par l'Etat ont nettement moins bien résisté à la crise que nos banques françaises. Ainsi, même réuni, le coût de la crise pour les banques françaises est bien inférieur à celui qu'a subit la seule banque Royal Bank of Scotland qui s'élève à plus de 30 milliards d'euros. Les banques françaises ont réussi l'exploit de rester bénéficiaires. [...]
[...] La quasi-totalité des 787 milliards sera empruntée aux Etats du monde, poussant ainsi le déficit américain à 2000 milliards de dollars pour 2009. Comment ce plan sera dépensé pour relancer l'économie ? Les dépenses s'orienteront sous trois axes. Tout d'abord, les investissements se dirigeront vers des grands chantiers publics (autoroutes et infrastructures) pour créer de l'emploi, ainsi que des abattements fiscaux pour stimuler la consommation. Selon Barack Obama les trois quarts des 787 milliards devront avoir été dépensés pour septembre 2010. [...]
[...] Ces profits compensent les pertes subies par les banques populaires et surtout les caisses d'épargne, noyées par leur filiale banque d'investissement Natixis. Ce qui aura permis aux banques françaises de rester compétitive est leur modèle basé sur trois piliers : la banque de détail, la banque d'investissement et la gestion d'actif. RAPPEL: Malgré le fait que ces banques aient annoncé des profits ainsi qu'une hausse de leur part de marché en Europe, elles ne resteront pas éternellement imperméables à la crise. [...]
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