Dépréciation de l'euro, économie française, impact, euro au plus bas, monnaie unique, soutien de la croissance, marché du travail, baisse du pouvoir d'achat
La devise européenne est tombée ce mardi à 1,06 dollar, soit son plus bas niveau depuis douze ans face à la monnaie américaine. Comme toute monnaie, l'euro fluctue, mais son niveau actuel est le plus faible depuis 2006, Il est même inférieur à son cours d'introduction en janvier 1999.
[...] En outre, des positions spéculatives des traders à court terme jouent sur la dépréciation de l'euro. Mais il faudrait que ces spéculations finissent par décourager l'investisseur achetant des actifs libellés en euro pour que la monnaie européenne baisse vraiment, et de façon durable. En conclusion, la dépréciation de l'euro aurait des effets bénéfiques sur la France en permettant de relancer la croissance qui permettra de booster les exportations et le marché du travail. Malgré cela, les consommateurs français devraient subir à terme les conséquences de cette dévaluation de la monnaie unique avec une baisse de leur pouvoir d'achat qui devrait être compensé par une hausse de salaire ou d'embauche. [...]
[...] Devoir de Monnaie-Finance Problématique : Quel est l‘impact de la dépréciation de l'euro sur l'économie française ? La devise européenne est tombée ce mardi à 1,06 dollar, soit son plus bas niveau depuis douze ans face à la monnaie américaine. Comme toute monnaie, l'euro fluctue, mais son niveau actuel est le plus faible depuis 2006, Il est même inférieur à son cours d'introduction en janvier 1999. Comment expliquer ce phénomène ? Image 1 : Cours de l'euro en dollar de 2004-2014 La dépréciation de l'euro coïncide avec la mise en œuvre d'un programme d'assouplissement quantitatif (quantitative easing) qu'a engagé la Banque Centrale Européenne (BCE) pour éviter un scénario déflationniste à la japonaise apparu durant les années 90. [...]
[...] Précisément pour le secteur du luxe français, la dépréciation de l'euro dopera la marge, car peu d'entre eux prévoient des hausses de prix. Il s'agit aussi d'une bonne nouvelle pour l'emploi, car grâce à la chute de la monnaie unique européenne, les entreprises françaises qui exportent hors de la zone euro deviennent, plus compétitives. C'est une des premières étapes avant de développer leurs ventes et d'embaucher, ce qui devrait avoir des effets positifs sur le marché du travail. Mais ces effets positifs ne concernent pas tous les secteurs économiques et pas toutes les entreprises. [...]
[...] L'autre facteur expliquant la dépréciation de l'euro est la fin du "quantitative easing" annoncée par la Réserve fédérale américaine en octobre dernier. Image 3 : Courbe de la variation du chômage américain de 2014-2015 Cette annonce peut être mise en lien avec la baisse du chômage (voir image aux Etats-Unis durant le premier trimestre 2015 qui traduit une amélioration du marché du travail américain. Selon Richard Fisher (président de la Fed de Dallas) ces bons chiffres du chômage devraient se confirmer dans les mois avenir permettant aux Etats-Unis d'atteindre le plein emploi dès cet été. [...]
[...] De plus, elle a accepté de ne plus stériliser toutes ses interventions, permettant une création monétaire (170 milliards d'euros) injecté sur une durée déterminée, soit plus que la Fed sur cette même durée, ce qui a causé la dépréciation de l'euro par rapport au dollar. Mais surtout, depuis l'été dernier, il existe un accord entre la Fed, la BCE et la Banque du Japon pour faire surévaluer le dollar et dévaluer l'euro. La raison principale de cet accord est que la menace de déflation en Europe peut avoir une incidence néfaste sur la reprise américaine. [...]
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