La finance islamique - publié le 06/07/2011

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La finance islamique

Résumé du document

C'est depuis 2001 qu'elle a prit de l'importance. Les fonds des pays du golf ont été massivement rapatriés dans leur pays d'origine. Aujourd'hui elle pèse 300 milliards de dollars et se pratique dans plus de 75 pays. Cette finance se fonde sur l'interdiction du Riba signifiant usure et intérêt. C'est interdit par le coran mais aussi par les adits qui forment la sunna. Cela constitue la charia.
Contrairement à la finance conventionnelle, la finance islamique incite toutes les parties à partager le risque et les bénéfices ou les pertes. On peut comparer les investisseurs à des actionnaires qui reçoivent des dividendes quand ils font des bénéfices et l'inverse en cas de perte. La rémunération dépend de la qualité et de la rentabilité du projet pour assurer une répartition équitable de la richesse. Il y a un contrat entre les fournisseurs et les utilisateurs du fonds.

Extraits

[...] La finance islamique INTRODUCTION : C'est depuis 2001 qu'elle a prit de l'importance. Les fonds des pays du golf ont été massivement rapatriés dans leur pays d'origine. Aujourd'hui elle pèse 300 milliards de dollars et se pratique dans plus de 75 pays. Cette finance se fonde sur l'interdiction du Riba signifiant usure et intérêt. C'est interdit par le coran mais aussi par les adits qui forment la sunna. Cela constitue la charia. Contrairement à la finance conventionnelle, la finance islamique incite toutes les parties à partager le risque et les bénéfices ou les pertes. [...]

[...] On refuse aussi toute spéculation purement financière. Principe : on ne peut vendre ce que l'on ne possède pas. Ainsi les contrats ne doivent pas contenir d'incertitude et de spéculation. Se couvrir contre certains risques aux moyens d'assurances traditionnelles est interdit en raison de cet élément d'incertitude. Cependant il existe des montages alternatifs (takaful). Il s'agit d'une assurance mutualisé basé sur le don avec des conditions de placement très encadrées. Le principe de partage des pertes et profits Cette notion est également un des éléments clés pour le concept de la finance islamique car elle est le reflet des valeurs de l'islam tel que la justice, l'égalité, le social et la fraternité. [...]

[...] Si vous ne le faites pas . VOIR GUITOU Cette interdiction remonte aux pratiques qui caractérisé la péninsule arabe (7eme siècle). Du fait de leur isolement elles souffraient d'un manque de liquidité qui favorisé l'usure et aussi la thésaurisation. Donc les principes islamiques visaient à freiner ces phénomènes sociaux car si les taux d'intérêts étaient trop élevés, cela découragerait le commerce et augmentait considérablement le coût des marchandises. L'islam instaura donc l'obligation morale de n'utiliser l'argent qu'à des fins de production pour soi et pour la communauté en investissant dans des entreprises dont l'apport est concret, positif pour la communauté. [...]

[...] La finance islamique est également un creuset d'innovation financière qui connait un renouveau avec notamment des sukuks. Les instruments de participation à un revenu variable a. Musharaka b. Mudaraba Les instruments de financement a. Qard al hasan Ce sont des contrats de prêts sans intérêt mais adossé avec une garantie. C'est la seule forme de prêt d'argent qui est autorisé en islam et de ce fait représente la plus haute valeur morale islamique puisqu'il aide son prochain. Cela dit il y a des frais de dossier et de gestion qui sont assez élevés. [...]

[...] Iqubal énonce 10 commandements : -liberté de détermination des conditions du contrat. -accord conscient se situant dans les limites de la charia. -interdiction de prendre la propriété d'autrui sans contre partie. -bénéfice mutuel (équité dans les engagements réciproques). -interdiction du riba et d'harar. -bénéfice en fonction de la prise de risque. -fourniture du maximum d'information. -évitement d'externalité négative pour les 3 parties compris la société). -interdiction de l'échange illégal. -respect à la fois de la lettre et de l'esprit du contrat. [...]