L'information sur les marchés est inégalement répartie; d'une part il y a les managers, et d'autre part le marché, où l'on trouve les capitaux. Pour réaliser des arbitrages et maximiser leurs profits, les marchés, et plus particulièrement les actionnaires reçoivent et analysent des informations en provenance de l'entreprise. Au-delà des chiffres bruts, les marchés analysent l'utilisation du capital que les marchés leur mettent à disposition, et en dégagent des signaux. De leur part, les managers œuvrent en théorie à utiliser ce capital avec de manière la plus efficace possible. La différence entre la théorie et la réalité constitue des frais d'agences dont le coût peut être toxique pour l'entreprise. Pour minimiser ces coûts d'agence, la stratégie de l'endettement de l'entreprise informe les marchés sur l'allocation des cash flows.
« Chaque agent économique cherche à maximiser son intérêt particulier avant l'intérêt général, son comportement étant conditionné par la structure économique et juridique dans lesquels il opère » (Charreaux).
La Théorie de l'Agence se fonde sur les conflits d'intérêts qui surgissent entre les différents partenaires de la vie de l'entreprise : dirigeants, actionnaires et créanciers. Les organisations actuelles sont caractérisées par une séparation entre la direction et le contrôle de l'entreprise. Le rôle que peuvent jouer les créanciers financiers dans le contrôle du comportement du dirigeant supposé maximiser en priorité sa propre fonction d'utilité.
Les détenteurs du contrôle, en position d'actionnaires ou de mandant, demandent à un mandataire, le dirigeant, d'agir au mieux de leurs intérêts et en échange des services que rend celui-ci, lui offrent une rémunération.
[...] En le coût du contrôle des dirigeants est faible puisque la firme vient de se créer. Par contre en t = les coûts sont plus élevés dans la mesure où les dirigeants sont la faculté par exemple de retarder l'assemblée générale ou les décisions qui y ont été prises. Pour atténuer ce problème, les actionnaires contrôlent suffisamment les dirigeants pour les obliger à maximiser la valeur de la firme, la politique d'endettement n'a plus de sens. Les actionnaires préfèrent une émission d'action à une émission d'obligations en raison de l'augmentation du risque provoquée par ces dernières. [...]
[...] Le free cash-flow est l'excédent de flux de trésorerie dégagé par les activités courantes après prise en compte de tous les projets d'investissements dont la rentabilité espérée est supérieure au coût du capital. Les firmes possédant un Q de TAUBIN supérieur à 1 seraient moins enclines, à moins d'être surévaluées, sont supposées détenir des opportunités d'investissement rentables et être moins confrontées aux problèmes d'utilisation du free-cash flow. A l'inverse, les firmes sous-performantes connaissent des conflits opposants les actionnaires aux dirigeants concernant l'emploi du free cash flow. [...]
[...] Une firme à forte valeur liquidative peut s'interpréter comme ayant soit une valeur élevée des actifs immobilisés, soit de faibles coûts de faillite. Dans ces conditions, les investisseurs préfèrent une liquidation à une réorganisation. Ce conflit d'intérêts peut être résolu par un niveau de dette élevée puisque celui-ci informe les investisseurs sur la situation financière de la firme. Soit la création d'une firme en t = 0. Les actifs en place à cette date procurent un bénéfice R en utilisé pour les investissements ou pour le paiement des dividendes. [...]
[...] More globally, the specific economical condition of the end of the 80's, one of the longest recession of the modern times may affected the research. This results show the difference between small and large firms, although agency costs may be relevant for small firms, they don't have any influence on the determination of management ownership, leverage, and dividends. III. Article agency cost of debt and lending market competition: is there a relationship? Summary from the working paper of Erkki Koskela and Rune Stenbacka. March 2000. [...]
[...] Le réseau de l'ENA dirige les plus grandes entreprises du panel, mais ces entreprises ne sont pas plus endettées par rapport aux plus petites. En effet, toutes les entreprises dirigées par le réseau ENA sont relativement endettées par rapport aux autres. Il n'existe pas de différence énorme entre le prix de l'endettement des entreprises dirigées ou non par des ENA. Cependant, comme précisé ci- dessus, les ENA ont un taux d'endettement plus élevé, et donc un risque plus fort qui devrait se traduire par un taux d'intérêt supérieur à la moyenne. [...]
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