La théorie d'agence définit la problématique de la divergence d'intérêts qui existe parmi les principaux acteurs (ou agents) d'une société. On distingue les dirigeants (mandataires) et les actionnaires ou créanciers (mandatant).
Cette divergence implique la création d'un équilibre pour satisfaire les parties. La relation d'agence qui se crée doit se prémunir contre les opportunismes et les déséquilibres entre les agents. Pour cela un système incitatif est proposé (primes et sanctions) en plus d'aménagements et des solutions de consensus entre les parties.
Il y a apparition de coûts supplémentaires : les coûts d'agence. Il est important de diminuer au mieux ces coûts. On distingue trois types de coûts :
- Les coûts de surveillance : Ils sont supportés par l'actionnaire et permettent de s'assurer que le dirigeant agit au mieux de ses intérêts et en conformité avec la politique globale de l'entreprise et limiter ainsi son comportement opportuniste. (Mise en place de procédure de contrôle, de systèmes d'audit, rémunération du mandataire…)
- Les coûts d'obligation ou coûts d'engagement : Ils sont supportés par le dirigeant et ayant pour but de rassurer le mandat sur la qualité de sa gestion. Ils permettent de garantir l'exécution des obligations du dirigeant et de mettre en confiance l'actionnaire. (Mise en place de rapports annuels, …)
- Les coûts résiduels : Comme les coûts de surveillance, ils sont supportés par l'actionnaire. Ils peuvent être dénommés aussi « perte résiduelle », qui s'assimile à la perte d'utilité subie par le mandat par suite d'une divergence d'intérêt avec le mandataire (Stratégie globale non rentable, mauvaise allocation des ressources…).
[...] En effet, le dirigeant désire conserver son poste, c'est pour cela qu'il va tout faire pour faire face aux échéances. Dans le même temps, la dette vient augmenter la valeur des capitaux propres ce qui satisfait les actionnaires. Utilisé à bon escient la dette peut être une incroyable ressource pour l'entreprise (comme dans l'effet levier), néanmoins il faut veiller à ne pas passer le seuil qui mettrait en cause la pérennité de l'entreprise. Si l'usage de la dette peut apparaître comme un moyen d'éviter les conflits entre les actionnaires et le dirigeant, elle peut constituer un conflit entre les actionnaires et les créanciers. [...]
[...] Par ailleurs, cette divergence d'intérêt s'accompagne également par la différence des risques encourus. L'actionnaire peut perdre ses apports. Le dirigeant encours le risque de perdre son emploi et sa valeur sur le marché du travail (E. Fama, 1980). C'est pourquoi, les efforts déployés par les dirigeants en faveur de l'entreprise, s'ils sont bénéfiques aux actionnaires, comportent pour eux un certain risque et une forme de désutilité. De plus, les dirigeants qui ont la majeure partie de leur patrimoine investie dans l'entreprise, sont beaucoup plus sensibles à la variabilité des résultats de la société que ne le sont les actionnaires qui peuvent facilement diversifier leur portefeuille. [...]
[...] On distingue les dirigeants (mandataires) et les actionnaires ou créanciers (mandatant). Cette divergence implique la création d'un équilibre pour satisfaire les parties. La relation d'agence qui se crée doit se prémunir contre les opportunismes et les déséquilibres entre les agents. Pour cela un système incitatif est proposé (primes et sanctions) en plus d'aménagements et des solutions de consensus entre les parties. Il y a apparition de coûts supplémentaires : les coûts d'agence. Il est important de diminuer au mieux ces coûts. [...]
[...] Ces deux parties ont des fonctions de préférence distincte. On suppose que le principal détient des droits sur un actif, dont il espère tirer parti, par exemple en produisant le bien ou le service y (en valeur).Pour ce faire, il doit compter sur l'action a de l'agent et doit prendre en considération des états de la nature θ (par exemple l'état des machines) sur lesquels l'agent n'a pas de contrôle .On a donc une relation du type : y = f ; θ) Le but est de fournir un contrat qui amènera le dirigeant à servir les intérêts de l'actionnaire, la firme n'étant vu que comme un nœud de contrat une relation va donc naître entre le principal et l'agent. [...]
[...] A cette problématique, la théorie d'agence joue un rôle essentiel puisqu'elles lient les intérêts des individus au transfert d'information correcte. La théorie d'agence joue un rôle central aux problèmes d'information. La relation d'agence concerne deux protagonistes à savoir le principal et l'agent. Le principal est obligé de recourir à un agent pour gérer ses propres intérêts ce qui justifie la relation contractuelle. Face à la problématique précédemment citée, la théorie d'agence peut contribuer à internaliser, par la fonction d'utilité de l'agent, l'intérêt à procurer une information exacte au principal. [...]
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