La théorie de l'agence ou des mandats constitue aujourd'hui le cadre d'analyse dominant des formes d'organisations économiques, et plus particulièrement de la firme, proposé par les développements néoclassiques récents. L'exposé définit cette théorie et en étudie les limites.
[...] Les niveaux de risque encourus par les actionnaires et les obligataires ne sont pas corrélés négativement. Le risque essentiel et ultime est la faillite. En effet, la liquidation des actifs d'une société signifie bien souvent l'absence de remboursement des obligataires (car ils ne sont que des créanciers chirographaires) et la perte totale du capital investi pour les actionnaires. Ils ont un intérêt commun à soutenir l'entreprise car si l'entreprise est rentable, elle n'aura aucun mal à rembourser ses dettes ni à payer des dividendes attractifs. [...]
[...] En effet, les rendements anormaux mesurés varient selon les raisons qui ont poussé à l'adoption d'ESOP. Ainsi, Gordon et Pound (1990) montrent que lorsque les actions ne portent pas de droits de vote, les rendements anormaux sont positifs. Ceci témoignent du fait que les actionnaires pensent alors que l'ESOP va favoriser un alignement des intérêts des salariés sur les leurs. A l'inverse, chang (1990), Chang et Mayers (1992) et Gordon et Pound (1990) montrent des rendements anormaux négatifs à l'annonce de l'adoption d'ESOPs défensifs (pour contrer une prise de contrôle). [...]
[...] Il va réaliser des investissements permettant la croissance externe même si le projet n'est pas rentable. Ce dirigeant va élargir le nombre de ses employés et ainsi hausser la pyramide hiérarchique et donc sa tête. Il va également s'attribuer des avantages en nature tel que des bureaux luxueux, des véhicules de fonctions de haute marque . Le cas extrême : La firme managériale parvenue à maturité Le dirigeant fait de la "rétention systématique" sur la distribution des dividendes car il souhaite disposer du maximum de Free Cash Flow (liquidités abondantes qui ne trouvent pas d'occasions d'être investies dans des projets rentables du fait de l'arrivée à maturité de l'entreprise). [...]
[...] De la même façon, la diversification ou l'endettement ne peuvent créer de valeur pour l'investisseur qui peut, sans coût à son niveau individuel, diversifier son portefeuille ou s'endetter. Enfin l'exigence de rentabilité de tout investissement est indépendante du portefeuille dans lequel il se situe : la création de valeur ne peut résulter que de synergies industrielles ; les synergies financières n'existent pas. La création de valeur n'est pas la simple conséquence d'un calcul de rentabilité. Elle a un fondement économique : une rente en quelque sorte, résultant d'une stratégie qui n'a de sens que pour " gripper " les mécanismes de marché. [...]
[...] L'actionnaire ne perd que les sommes investies. L'obligataire aurait été davantage remboursé si ce placement n'avait pas eu lieu. Les emprunteurs supportent la totalité de la perte dans les investissements très risqués alors que les gains, en cas de succès, sont partagés entre actionnaires et obligataires. A l'opposé, des investissements à VAN positive, qui nécessitent un apport nouveau de fonds propre, sont rejetés car ce sont les obligataires qui en seraient les principaux bénéficiaires alors que le risque de faillite n'est toujours pas écarté. [...]
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