Que ce soit en finance ou dans la vie de tous les jours, tous sommes exposés à des risques potentiels. Le risque étant perçu comme quelque chose d'imprévisible et d'indésirable, la tendance générale est d'essayer de le minimiser. Dans la population en général, il va toujours y avoir présence d'individus averses au risque et d'autres qui seront plus enclins à prendre des décisions audacieuses dans l'espoir d'obtenir un meilleur bénéfice. Dans un contexte financier, le même principe s'applique; c'est-à-dire que plus l'investisseur prend des risques, plus celui-ci s'attendra à un rendement potentiel élevé. À l'inverse le taux sans risque (RFR) plaira aux investisseurs qui désirent obtenir un rendement sûr puisqu'il privilégie la certitude à l'appât du gain.
Suite à nos recherches, parmi les différentes définitions du taux sans risque, nous en avons retenu quelques-unes:
- Le RFR correspond au taux d'intérêt d'un placement sûr. Il se caractérise par une rentabilité certaine. On prend généralement comme référence le taux des emprunts d'Etat (Vernimmen, 2012, p.374);
- Le RFR est le taux qui rémunère un créancier pour avoir prêté une quantité de monnaie à un débiteur qui ne présente aucun risque de défaut (Delloite, 2011).
[...] Dans sa forme théorique, le taux sans risque sert à déterminer les interceptes de la pente de l'équation linéaire. Cette pente qui se nomme la Droite de marché des titres (Security Market Line ou SML) est la représentation graphique de la relation linéaire entre le risque et le retour espéré d'un investissement (Dybvig, 1985). Ainsi, le croisement de cette droite avec l'axe des ordonnées va donc permettre de déterminer le degré du RFR. Par conséquent, plus le taux est élevé, plus l'intercepte est élevé et la pente aplati (Mukherjï p.75). [...]
[...] Prenons un exemple : Investors, who settle for a risk premium, when the riskfree rate is may demand a much larger risk premium, if riskfree rates rise to 10% (Damodaran, rapport Stern p. 5). Bien sûr, si le taux sans risque augmente les investisseurs ayant acheté des titres plus risqués demanderons une rémunération supérieure au taux sans risque. Dans l'exemple, le taux sans risque passe de à 10%. En réalité, l'inflation annuelle est généralement beaucoup plus faible. Par exemple, elle était en 2010 en France de (France Inflation). Les conséquences sur le taux sans risque sont les suivantes : celui-ci augmentera sans pour autant rapporter davantage à l'investisseur. [...]
[...] Le Degré de Maturité d'un Pays Contrairement à l'exemple précédent, si nous prenons le cas dans lequel les capitaux ne sont pas libres de circuler librement à travers des différents marchés, on peut alors s'attendre à ce que le rendement du taux sans risque soit égal au taux de croissance de ce marché. Selon Damodaran (p. the real risk free rate for a mature economy like Germany should be much lower than the real risk free rate for an economy with greater growth potential, such as Hungary . Ceci signifie donc qu'il y a une corrélation entre le degré de maturité d'un pays et son taux sans risque. [...]
[...] Pour illustrer l'impact qu'un taux sans risque mal évalué pourrait avoir sur un résultat final, prenons un exemple bien simple. Si la base d'une maison est mal construite, le reste de la construction sera aussi en péril. En parallèle, si le taux sans risque est mal estimé, la valeur finale estimée par un modèle qui tient en compte le taux sans risque ne reflétera pas non plus la vraie valeur du marché. Ainsi, le sujet est d'importance pour toutes les entreprises qui évaluent des opportunités d'acquisition ou qui doivent effectuer des tests de dépréciation d'activités situées dans des pays mal notés (Rérolle 2011, p. [...]
[...] La plupart des tribunaux canadiens utilisent le taux de Consensus Forecast et non le taux spot, (excepté celui de Terre-Neuve) comme l'explique Mm Demanche, les prévisions de Consensus Forecast se basent sur l'avenir alors que le taux spot sur le passé. Par ailleurs, les investisseurs investissent par rapport à des données prévisionnelles et non en se basant sur facteurs ponctuels comme le taux spot (Morin p86). De plus, aucune étude ne nous indique que l'utilisation du taux spot serait plus pertinente. Enfin, par rapport au facteur d'élasticité établit à les experts de la Régie ont finalement affirmé qu'il permettait de refléter au mieux les attentes des investisseurs. [...]
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