Le calcul économique permet de répondre aux deux questions fondamentales :
- comment mesurer la rentabilité d'un investissement ?
- comment choisir entre plusieurs investissements rentables ?
Le calcul économique est de ce fait un outil privilégié d'aide à la décision pour tous les décideurs. Il compare les bénéfices que l'on pense retirer d'un projet aux coûts qu'il faudra supporter pour les obtenir. Une première règle conduit à réaliser toutes les actions dont la somme des bénéfices excède la somme des coûts.
L'actualisation est l'opération mathématique qui permet de comparer des valeurs économiques qui s'échelonnent dans le temps : il s'agit de ramener la valeur future d'un bien, d'une dépense à une valeur actuelle. L'actualisation constitue l'un des éléments de tout calcul économique.
L'actualisation repose sur deux éléments essentiels :
- l'appréciation des flux monétaires (échéancier des dépenses et recettes immédiates et futures) et
- le taux d'actualisation.
Le taux d'actualisation est un taux de substitution entre le futur et le présent; il traduit la valeur du temps pour une entreprise ou une collectivité : c'est le « prix du temps ».
L'investisseur privé se limite à l'examen de la rentabilité purement financière, par la seule prise en compte des flux financiers en termes de dépenses et recettes. Le décideur public doit examiner la rentabilité socio-économique qui traduit l'intérêt d'un projet pour la collectivité dans son ensemble en faisant intervenir d'autres éléments que les seuls flux financiers : sécurité, pollutions et nuisances, raréfaction de certains biens naturels, effet de serre et changement climatique…
[...] Les développements de la théorie de la décision en situation d'incertitude et les pratiques qui en ont découlé sur les marchés financiers et dans le secteur des assurances offrent toute une série d'outils pour résoudre ces problèmes. Bibliographie Site du MINEFI Rapport de la DGTPE, n°84 Sept 2005. [...]
[...] De plus, la pratique de l'actualisation reste en contradiction avec la prise en compte du long terme. Elle conduit à minorer les impacts, positifs ou négatifs, d'un investissement, et ce d'autant plus que ces effets se trouvent éloignés dans le temps. Plus on considère des gains éloignés dans le futur, plus leur valorisation est faible. Plus le taux est élevé, plus cet effet d'écrasement est important. Dans 500 ans, avec un taux de un million d'euros ne compte aujourd'hui que pour 50 euros, mais, avec un taux de la valeur du million devient quasi nulle. [...]
[...] On appelle valeur actuelle de F la somme P qu'il faut placer pendant n périodes au taux d'intérêt périodique r pour obtenir F. L'opération qui consiste à déterminer P est l'actualisation. actualisation La valeur présente d'une série de flux futurs déterministes est égale à la somme de ces flux actualisés. Si des obligations zéro coupon étaient cotées sur le marché pour toutes les dates et pour toutes maturités, l'évaluation de flux certains seraient immédiate. Ce n'est pas le cas et il est nécessaire de mettre en place une méthodologie robuste qui permet d'extraire les prix des zéro coupons. [...]
[...] Une première règle conduit à réaliser toutes les actions dont la somme des bénéfices excède la somme des coûts. L'actualisation est l'opération mathématique qui permet de comparer des valeurs économiques qui s'échelonnent dans le temps : il s'agit de ramener la valeur future d'un bien, d'une dépense à une valeur actuelle. L'actualisation constitue l'un des éléments de tout calcul économique. L'actualisation repose sur deux éléments essentiels : l'appréciation des flux monétaires (échéancier des dépenses et recettes immédiates et futures) et le taux d'actualisation. [...]
[...] Le taux d'actualisation en économie publique joue exactement le même rôle qu'un taux d'intérêt réel en économie privée. Toutefois, il ne se réduit pas à un taux d'intérêt. Trois approches théoriques sont retenues : la notion de préférence pure pour le présent le rendement marginal des investissements privés la référence au taux d'intérêt En théorie il n'y a pas de contradiction entre ces trois approches qui devraient, si les marchés fonctionnaient parfaitement, conduire au même résultat. Dans la pratique, ces trois taux peuvent être sensiblement différents du fait d'imperfections de l'information, d'incomplétude des marchés, de l'hétérogénéité des agents et d'existence d'externalités. [...]
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