Dissertation d'économie sur le système monétaire international (SMI). Ce document contient une description du système monétaire actuel, qui est en fait celui définit lors des accords de Bretton Woods en 1944, suivi de critiques et de solutions cherchant à répondre aux crises récentes induites par ce système. Cette dissertation se penche également sur l'hégémonie des États-Unis, et de ses conséquences sur l'économie mondiale.
[...] Or cela sanctionne l'économie monétaire internationale. La Chine adopte par exemple un ancrage rigide non officiel, les banques centrales chinoises interviennent afin de stabiliser les changes pour éviter une dégradation de leur balance commerciale. Le second rôle d'un SMI est l'ajustement de la balance des paiements qui peut être : -soit automatique : c'est un ajustement par les mécanismes de marché, un pays excédentaire verra sa monnaie s'apprécier, ce qui diminuera ses exportations, augmentera ses importations et donc réduira l'excédent. [...]
[...] Nous allons débuter notre analyse en vérifiant si le SMI actuel vérifie ses 3 fonctions. La première fonction d'un SMI est d'assurer l'échange et la circulation des monnaies nationales. Officiellement, nous sommes passé à un régime de change flottant, de plus nous assistons à une libéralisation financière accrue depuis la création du nouveau SMI. Or, il faut préciser en premier lieu que la convertibilité des monnaies est limitée, voire fermée dans certains pays (Cuba). Ensuite, on remarque que les pays présentent des taux de change intermédiaires. [...]
[...] En réalité, les marches ne sont pas en mesure de réguler seuls les changes et la circulation des monnaies. Nous allons maintenant tenter d'expliquer les récentes crises financières de cette dernière décennie. Nous avons, depuis la fin du système de Bretton Woods assiste à une instabilité croissante du cours des changes et un accroissement du nombre de crises. Les récentes crises financières ont été celles : -du Système Monétaire Européen (SME) (92-93) lors de la sortie de l'Angleterre du SME, voulant retrouver son autonomie monétaire. [...]
[...] La plus grande avancée depuis la fin du système de Bretton Woods a été la mise en place par le G10 du Comite de Bâle en 74 qui propose le respect d'un ratio (entre autres) : le ratio Cooke fonds propres/risques>=8%). Cela a été positif : par exemple en 2000, le crack Internet n'a pas débordé sur une crise bancaire car ce ratio a été respecte par les banques. Tout repose donc sur les banques, pour qu'elles soient le moins vulnérable possible, il faut qu'elles soient résilientes et coopératives. [...]
[...] Selon cette théorie, le FMI aurait pousse certains pays à se libéraliser trop vite. Prenons l'exemple de la Corée du sud où la libéralisation externe, c'est-à-dire la levée du contrôle des capitaux (des changes) a permis aux banques coréennes de s'endetter en dollars a des taux d'intérêts très bas, ce qui leur a permis d'engendrer à court terme des bénéfices en échangeant ces dollars en won et en prêtant ainsi ces liquidités a des taux d'intérêts plus élevés. Ces opérations ont fait monter le cours du Won, qui a été surévalué ; les spéculateurs ont anticipe et spéculé car ils pensaient que la monnaie n'était plus crédible, ce qui a déstabilisé les banques. [...]
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