En 2001, le montant des transactions liées aux swaps de crédit atteignait environ $536 milliards. En 2004, ce montant s'est élevé à $3 846 000 milliards de dollars (en valeur nominale), selon la Bank for International Settlements.
Cet essor de transaction de « swap de défaut » est en partie lié à sa définition intrinsèque de transfert de risque de crédit vers une entité d'assurance, et représente un idéal pour un organisme prêteur. Le risque de non remboursement une fois « swappé » ne représente plus un obstacle à la transaction.
Dans cet exposé, nous allons dresser une typologie des swaps de défaut, puis nous nous focaliserons sur les CDS (Credit Default Swap). Nous étudierons alors les différentes méthodes courantes pour l'évaluation des CDS.
[...] De nombreux paramètres interviennent dans cette évaluation : pi : probabilité de défaut à l'instant i Q : probabilité de l'absence de défaut T : maturité du CDS R : taux de recouvrement : valeur présente d'une annuité de par an entre l'instant 0 et l'instant t : valeur présente d'un paiement à l'instant t m : paiement annuel de l'acheteur du CDS par S : spread : coupon couru de l'obligation de référence à l'instant t en % de la valeur nominale. Par simplification, nous considérons que le défaut ne survient qu'en un ensemble fini de dates. Le défaut, les taux d'intérêt et les taux de recouvrement sont mutuellement indépendants. Le montant exigible en cas de défaut représente la valeur du nominal+ coupon couru. [...]
[...] La méthode KMV se base sur les indicateurs suivants : La borne de défaillance: on calcule la distance à la défaillance DD, d'une entreprise donnée, en fonction de la dette CT et LMT. Les EDFs La DD est la probabilité de défaut. Par la suite, il est possible de calculer à l'aide de la DD les Expected default Frequencies: EDFs. En fonction de la DD obtenue par le calcul précédent, et du nombre de firmes d'une industrie qui font défaut chaque année, il est alors possible d'établir une EDF pour un secteur donné. [...]
[...] Elles sont cruciales dans l'évaluation par méthodes statistiques du prix des dérivés de crédit. Les credit spread Le spread de crédit est en fait la somme de l'espérance mathématique du risque de défaut de l'emprunteur pendant la durée du prêt et d'une prime de liquidité (estimation du coût de négociation de l'instrument). La modélisation des risques de crédit des entreprises n'est pas très aisée, et diffère selon les investisseurs. Globalement, les spread de crédit dépendent de: de l'offre et de la demande globale de capitaux de la demande de capitaux par les états (1ers emprunteurs) sur le marché obligataire des perspectives de la conjoncture économique ils sont liés à l'évolution des marchés des actions ils ont une évolution contraire à celle des taux d'intérêt Le mode de calcul est défini comme suit: Le spread de crédit est l'écart de taux actuariel dont il faut décaler de façon uniforme et parallèle la courbe des taux zéro coupon des emprunts d'État pour, en actualisant les flux financiers de l'obligation sur cette nouvelle courbe, aboutir au prix, constaté sur le marché, de l'obligation (source Wikipedia.org). [...]
[...] Les Swaps de défaut Introduction En 2001, le montant des transactions liées aux swaps de crédit atteignait environ $536 milliards. En 2004, ce montant s'est élevé à $ milliards de dollars (en valeur nominale), selon la Bank for International Settlements. Cet essor de transaction de swap de défaut est en partie lié à sa définition intrinsèque de transfert de risque de crédit vers une entité d'assurance, et représente un idéal pour un organisme prêteur. Le risque de non remboursement une fois swappé ne représente plus un obstacle à la transaction. [...]
[...] Toute la question de l'évaluation de crédit est : quand ? Les agences de notation délivrent aussi bien des notes de crédit de court terme que des notes de crédit de long terme. Entre les notes de court et de long terme, les agences proposent encore un instrument important : les taux de transition réalisés (dans la terminologie des agences, on parle de matrices de migration historiques) entre classes de notes de long terme. Les taux de transition réalisés sont les pourcentages suivant lesquels, au coup suivant, l'entreprise conserve sa note de crédit à long terme ou transite vers une note à long terme soit inférieure ou supérieure ou bien fait défaut. [...]
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