L'industrie bancaire est l'un des secteurs économiques les plus réglementés. La réglementation organise les conditions d'entrée dans la profession, la gamme d'activités autorisées et définit les ratios prudentiels de gestion. Cette industrie est caractérisée par les multiples dimensions des risques financiers qui affectent les performances. Leur bonne définition et surtout la bonne connaissance qu'on peut en avoir permettra de mieux les mesurer, les contrôler et les facturer. C'est l'objet du premier chapitre.
Les accords de Bâle II prévoient de compléter le périmètre de couverture des risques bancaires : la mise en place du nouveau ratio de solvabilité Mc Donought, servant au calcul des fonds propres réglementaires. De même, les banques font preuve aujourd'hui d'une réelle maturité dans la gestion et la mesure des risque de marché et des risque de crédit. C'est l'objet du second chapitre (...)
[...] En fait, l'appréciation de la compétence et de la moralité des dirigeants est difficile pour la banque qui entre en relation avec un client pour la 1ère fois. Il faut donc se contenter d'informations fournies par des tiers et dont l'exactitude n'est pas totalement assurée ; la maîtrise du processus de production : il s'agit d'apprécier les atouts dont l'entreprise dispose en matière de brevets, de flexibilité de l'outil de production et de maîtrise du coût de revient ; la rapidité de paiement de la clientèle (politique commerciale de l'entreprise): sans aller jusqu'au cas extrême de la perte de créance, des délais de paiements particulièrement longs conduisent à une immobilisation du poste clients d'où des charges financières de plus en plus lourdes. [...]
[...] Ils imposent l'unification de la gestion des risques ainsi la mise en place des de processus de modélisation. Ces normes bouleversent toute l'organisation des systèmes de gestion des banques, et vont les contraindre à une réorganisation de leurs processus métier et de leur système d'information. Section II : la mesure du risque. I / - La mesure du risque globale I 1 : La gestion globale du risque : GGR. Selon une enquête menée début 1995 auprès d'une soixantaine de banques françaises et filiales françaises de grandes banques étrangères, l'existant en matière de gestion globale des risques (GGR) ou risk management montre que les pratiques actuelles peuvent être fortement améliorées. [...]
[...] Les modalités d'application de cet arrêté ont été précisées par la circulaire de Bank Al- Maghrib 12/G/99 du 3 décembre 1999. Les dispositions du PCEC ont trait notamment aux normes et règles comptables et d'évaluation, aux états de synthèse individuels et consolidés, ainsi qu'au cadre comptable et aux modalités de fonctionnement des comptes. Informations devant être transmises à Bank Al-Maghrib. En vue d'assurer sa mission de supervision et de répondre aux besoins en matière de statistiques monétaires et financières, Bank Al- Maghrib impose aux établissements de crédit de lui communiquer certains documents et renseignements dont les modalités d'élaboration et de transmission sont fixées par les circulaires 13/G/99 du 3 décembre 1999, 4/DCEC/99 du 14 décembre 1999 et 14/G/2000 du 16 novembre 2000. [...]
[...] Le banquier propose alors un montage financier, c'est à dire une combinaison de crédits à court terme permettant l'apurement de ce besoin de financement. Cette combinaison dépend de la nature de l'activité de l'entreprise (ventes sur le marché intérieur ou à l'exportation, activité régulière ou saisonnière, marchés publics ) ainsi que de sa politique commerciale (délais ou facilités de paiements accordés ou obtenus). Ce montage est valable pour un an et le banquier indique les plafonds d'utilisation des différents crédits. [...]
[...] D'un autre côté, le risque de crédit global de la banque doit être géré. - La prise de garanties : Les garanties assortissant les crédits bancaires, jadis relativement rares, se sont développées de nos jours à tel point que certains promoteurs n'hésitent pas à les qualifier d'handicap sérieux à leurs initiatives (projets d'investissement) et au développement de leurs entreprises. Du point de vue bancaire, elles sont motivées par l'importance du nombre et la diversité prise par la clientèle des banques qui ne permet plus à celles- ci, à quelques rares exceptions près, d'octroyer des crédits personnels basés sur la personnalité et la moralité des clients comme autrefois, lorsque ceux-ci étaient mieux connus par les banquiers régionaux. [...]
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