1929, fut une année de grande débâcle financière avec le krach boursier de Wall Street qui s'est diffusé à travers tous les secteurs bancaires mondiaux. Du fait des problèmes passés (crise de 1929) Roosevelt déclara en 1933 : « nous devons mettre en place une stricte surveillance des banques, de la distribution et des investissements mais devons mettre fin à la possibilité de spéculer avec l'argent des autres. »
Soixante dix ans plus tard, cette phrase est toujours d'actualité. En effet, depuis les années 80-90, on assiste à une libéralisation des marchés qui aboutit au décloisonnement de ceux-ci. De ce fait, l'éventail des placements disponibles s'ouvre considérablement sous la forme de la mobilité incontrôlable des capitaux dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences.
On peut définir le risque systémique comme un risque de crise financière généralisée provoqué par la défaillance d'un participant qui entraîne dans sa chute d'autres défaillances d'établissements financiers (phénomène de contagion en chaîne). On peut se demander quels sont les caractéristiques de ces risques ? Et comment peut-on les prévenir ?
Nous allons dans un premier temps identifier les différents risques pays, puis nous verrons une illustration de ces différents risques à travers le risque bancaire. Enfin, nous présenterons la gestion de ces risques.
[...] En effet, une entreprise pourra s'engager de façon plus vigoureuse dans le succès du projet entrepris ou en moduler la mise en place réelle. De ce fait, la mise en place du projet suppose une part de contrôle de la part du créancier et là encore, un marché aura du mal à assurer cette fonction. En effet, la dilution de propriété ou de pouvoir de décision caractéristique du financement par émission d'actions et d'obligations est peu propice à la mise en place d'instruments de contrôle et la coordination d'un grand nombre d'intervenants peu motivés du fait de leur faible engagement financier pose problème alors qu'un intermédiaire ayant un montant important disposera à la fois des moyens et des incitations adéquats pour exercer une fonction de ce type Le rôle de la banque et la transformation du passif Le second rôle des banques résulte de leur activité de transformation qui consiste à transformer des titres primaires émis par les firmes en titres indirects désirés par les investisseurs finaux. [...]
[...] Selon les cas, cela peut engendrer une hausse excessive des taux d'intérêts sur les dépôts ou au contraire une baisse excessive des taux d'intérêts sur les dépôts consentis aux emprunteurs et en même temps les banques sont incitées à une moindre différenciation. En outre, dans tous les cas, les marges bancaires sont réduites et les banques fragilisées ce qui peut les inciter à prendre des risques excessifs. D'autre part, elles représentent une technologie à rendements d'échelle croissants. Celle-ci les confronte à des problèmes de coordination qui sont sources d'instabilité et d'inefficacité. En effet, une banque ne peut offrir des taux d'intérêts attractifs qu'à condition d'obtenir une masse de dépôt suffisante qu'elle puisse ensuite investir. [...]
[...] D'où la nécessité d'une supervision prudentielle rigoureuse et accrue. De façon générale, un établissement financier aura tendance à adopter un comportement risqué que sa situation financière soit plus dégradée. En effet, les inconvénients d'une prise excessive de risque deviennent alors négligeables car les fonds propres déjà entamés et les bénéfices futurs d'autant moins de chance à être perçus que la faillite devient probable. C'est pourquoi, dans une telle situation, la rationalité amène à choisir un risque élevé sachant qu'une telle stratégie n'a que des avantages pour un établissement qui n'a plus rien à perdre. [...]
[...] D'où deux conséquences importantes : en premier lieu, les profits des banques ont un rôle de stabilisation du système financier, ce à double titre. D'une part, les profits passés renforcent les fonds propres, réduisant ainsi la vulnérabilité de l'établissement vis-à-vis des difficultés à venir. D'autre part, la perspective de profits futurs élevés fournit la meilleure incitation à une gestion prudente des affaires. A l'inverse, une diminution des profits envisagés réduit cette incitation, créant ainsi un danger pour la stabilité du système. [...]
[...] Maintenant nous allons voir comment les risques systémiques s'illustrent dans le bilan des banques. II- Le risque bancaire Dans cette partie, nous étudierons le rôle de la banque en tant qu'intermédiaire dans le financement de l'économie puis les risques liés à son actif et ceux dus à la transformation de son passif Le rôle de la banque en tant qu'intermédiaire financier Le rôle de la banque dans le financement de l'économie Le premier rôle des banques comme intermédiaire financier résulte de ses activités de prêt et de financement de l'économie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture