« Ne pas investir, c'est la mort lente, mal investir, c'est la mort rapide » ; cet adage faisant référence à l'investissement illustre bien cet notion d'indispensabilité de l'investissement. Ainsi, dans un contexte de bouleversement et de mutations économiques en tous genres, la réalité de notre monde économique rend essentiel l'investissement, et qu'elle le souhaite ou non l'entreprise est contrainte d'investir si elle souhaite se démarquer en restant compétitive et assurer sa survie.
Cependant, bien que l'investissement soit essentiel, la décision qui en incombe est probablement la décision la plus importante et la plus difficile à laquelle l'entreprise doit faire face. Cette décision résulte d'un choix stratégique engageant durablement l'avenir de l'entreprise et qui de ce fait doit s'insérer dans une certaine logique de sa stratégie globale.
Ainsi, face à cette complexité qui réside dans la décision d'investissement, plus que jamais, la maitrise des outils d'aides à la décision est devenu une priorité.
Si certaines méthodes d'aides à la décision ont fait leurs preuves et permettent de sélectionner et de trier des projets d'investissements en jugeant de la rentabilité associée aux projets, celles-ci ne doivent cependant pas oublier de tenir compte de la part de risque qui subsiste dans tout projet d'investissement. Ainsi, le monde dans lequel nous évoluons étant constamment soumis à des bouleversements se répercutant sur le monde économique, nous pouvons alors nous interroger sur la place que peut avoir le risque dans les décisions d'investissement des entreprises (...)
[...] La rentabilité financière exprime ainsi la capacité des capitaux investis à dégager un certain niveau de profit compte tenu des ressources et des modes de financements engagés. Dans son calcul, la rentabilité financière inclut donc la notion de rentabilité économique à laquelle va venir s'ajouter la prise en compte des modes de financement. Schématiquement, la rentabilité financière se mesure ainsi : Rentabilité financière = La notion de rentabilité est souvent confondue avec d'autres termes similaires mais ayant des connotations toutes autres. [...]
[...] Cette approche consiste alors à intégrer une certaine prime de risque aux projets d'investissements compte tenu de la nature de l'investissement et du coût du capital engagé. Il s'agit ainsi de majorer le taux d'actualisation retenu pour l'actualisation des flux selon la catégorie de risque à laquelle est associé l'investissement ; les projets d'investissements n'ayant pas le même degré de risque, le montant de la prime associée à ce projet sera alors fonction du risque encouru par le projet d'investissement. [...]
[...] CHRISSOS et R. GILLET Décision d'investissement, Collection Gestion Appliquée, 2ème édition 2008 J. MARGERIN et G. AUSSET Investissement et financement, Editions Sédifot 1990 D. BABUSIAUX et J. LESOURNE Décision d'investissement et calcul économique dans l'entreprise, Editions Technip, Collection économie et statistiques avancés F.O MEYE Evaluation de la rentabilité des projets d'investissement, Editions l'Harmattan JC. [...]
[...] Dans cette optique, les projets les plus risqués seront ainsi majorés d'une prime de risque plus importante afin de minorer les flux les plus éloignés dans le temps et de couvrir ainsi la part d'incertitude liée aux investissements les plus longs. Il existe également une autre approche pour fixer et déterminer cette prime de risque, résultant principalement d'une vision établie par les assureurs. Ainsi, les assureurs définissent le risque comme étant un événement probable ayant des répercussions financières importantes sur un projet d'investissement. [...]
[...] Ce décalage de trésorerie entre les décaissements des dépenses d'exploitation et les encaissements relatifs à l'exploitation de l'entreprise représente ainsi le BFRE. Les décalages de trésorerie les plus fréquents peuvent provenir de trois principaux éléments : - les stocks : l'entreprise se doit de se doter d'un certain stock avant même de pouvoir commencer à exploiter son activité. L'achat des marchandises constituant le stock sera donc effectué avant que l'entreprise ne commence à commercialiser ses produits, ce qui produit un décalage entre la période d'achat des marchandises et la période de vente de ces mêmes marchandises. [...]
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