La crise de crédit est entre autres une crise de confiance sur les marchés financiers. L'opacité et la complexité du processus de titrisation, le dysfonctionnement de l'évaluation à la juste valeur d'instruments financiers complexes, la défaillance des agences de notation sont autant de facteurs qui ont contribué à l'instauration d'un climat de défiance sur l'ensemble des marchés financiers. Et seul le retour de la confiance permettra aux marchés de renouer avec une certaine normalité.
Il faut donc impérativement mener des actions visant à améliorer la transparence, la communication financière car la confiance ne pourra être restaurée dans un climat de doute et d'incertitude. La réglementation et l'autorégulation sont les moyens les plus efficaces afin de rétablir la confiance des différents acteurs sur les marchés financiers.
[...] Bâle II a confirmé la difficulté pour les banques, mais cela vaut également pour tous les autres opérateurs, de modéliser et de prévoir les risques de crédit. En effet, en ce qui concerne les risques de crédit, il est difficile de s'appuyer sur des historiques pour anticiper le futur et cela en raison de l'instabilité dans les séries statistiques. La crise actuelle prouve qu'il est encore plus difficile d'anticiper les crises de liquidité. Mais comme tout opérateur, les agences se doivent de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour résoudre ces problèmes. [...]
[...] Ce mémoire a ainsi pour objectif de mettre en avant les mesures, les réformes à mener afin de rétablir la confiance sur les marchés financiers. L'éclatement de la crise financière s'est traduit par une perte de confiance généralisée qui touche l'ensemble des acteurs, investisseurs, intermédiaires et émetteurs des marchés financiers. Or si cette confiance devait faire défaut durablement c'est le bon fonctionnement des marchés qui serait en cause, compromettant ainsi celui de l'économie tout entière. Par conséquent, la restauration de la confiance entre tous les acteurs de marchés y compris les régulateurs est primordiale. [...]
[...] Comment rétablir la confiance sur les marchés financiers ? Abstract La crise de crédit est entre autres une crise de confiance sur les marchés financiers. L'opacité et la complexité du processus de titrisation, le dysfonctionnement de l'évaluation à la juste valeur d'instruments financiers complexes, la défaillance des agences de notation sont autant de facteurs qui ont contribué à l'instauration d'un climat de défiance sur l'ensemble des marchés financiers. Et seul le retour de la confiance permettra aux marchés de renouer avec une certaine normalité. [...]
[...] Comme nous l'avons vu, les produits structurés sont caractérisés par une opacité et une complexité dépassant de très loin celle des autres produits financiers. La titrisation implique un transfert du risque de crédit d'agents spécialisés dans son financement et son évaluation à d'autres agents qui ne sont pas nécessairement des banques. La mise sur les marchés d'un produit structuré implique donc un grand nombre d'acteurs différents, spécialisés et liés par des relations complexes, le tout dans un contexte d'information imparfaite et asymétrique. [...]
[...] Ces codes de bonne conduite sont importants dans la mesure où ils établissent un cadre moral et éthique. Toutefois, il ne faut pas nier que l'application de ces codes de bonne conduite est souvent limitée. Les acteurs financiers réagissent aux incitations auxquelles ils sont confrontés. Faire des recommandations qui vont à l'encontre de leurs intérêts privés relève de la gageure. Prenons l'exemple de la recommandation selon laquelle les émetteurs devraient accorder autant d'attention dans la sélection des crédits qu'ils aient l'intention de titriser ces créances ou de les garder dans leur bilan. [...]
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