Avant de commencer à traiter ce sujet, il faut tout d'abord en définir les termes, cela pourra aider à en déterminer la portée. Tout d'abord il faut expliquer ce qu'est le « genre » et plus encore ce que sont les relations de genre, le genre est un terme au départ américain « gender » qui tend à montrer la place des sexes dans la société à un niveau sociologique, c'est-à-dire qui ne dépend pas du biologique, comme ont pu et peuvent encore le montrer certaines recherches. Ainsi, la place des hommes et des femmes dans la société a un fondement sociologique, culturel. En prenant le microcosme familial représentatif de la société (sachant que la famille traditionnelle du XIXème siècle au sens nucléaire est constituée du père, de la mère et des enfants), on va s'attacher à démontrer le fondement sociologique de la répartition des rôles dans la famille. De plus, sera traité en particulier la famille de la petite bourgeoisie qui se situe entre la Haute et Moyenne bourgeoisie et le Prolétariat. Au sens marxiste, elle est associée à la Haute et Moyenne bourgeoisie puisqu'elle détient les moyens de production. Cependant, par ses origines, ses mœurs, elle peut être apparentée au Prolétariat.
Quels sont donc les fondements de cette relation de genre qui est instaurée tout au long du XIXème siècle ? A quels niveaux cette relation de genre opère-t-elle ?
Tout d'abord, nous étudierons les causes de cette inégale répartition des fonctions au sein de la famille de la petite-bourgeoise européenne, puis, nous nous arrêterons sur les applications directes de ces causes c'est-à-dire les fonctions administrées au genre à des niveaux pratiques mais aussi du domaine privé.
[...] La sexualité est, dans un cadre plus intime de la relation de genre dans la famille, une fidèle représentation de ce qu'il se passe dans les familles de la petite-bourgeoisie européenne à tous les niveaux. Cette différente approche de la sexualité des hommes et des femmes révèle bien la différente éducation qu'ils pouvaient recevoir. En conclusion, on peut donc dire que les relations de genre dans les familles de la petite-bourgeoisie européenne sont tout à fait représentatives des relations de genre dans toutes les classe sociales européennes à peu de différences près. [...]
[...] Au niveau culturel, même si certaines personnalités intellectuelles et politiques vont s'affirmer en faveur de la cause féministe, beaucoup d'autres soutiennent les thèses scientifiques et religieuses. Etant donné le fondement de ces thèses, il reste difficile de les contester Le contexte politique et le droit positif Le contexte politique de l'Empire napoléonien sabote toutes les bases féministes que la révolution avait pu apporter. Napoléon redonne la prééminence à la famille, qui devient la plus grande valeur bourgeoise et la soutient en créant le code civil en 1804, rédigé par Portalis. [...]
[...] Les relations de genre dans les familles de la petite bourgeoisie européenne Avant de commencer à traiter ce sujet, il faut tout d'abord en définir les termes, cela pourra aider à en déterminer la portée. Tout d'abord il faut expliquer ce qu'est le genre et plus encore ce que sont les relations de genre, le genre est un terme au départ américain gender qui tend à montrer la place des sexes dans la société à un niveau sociologique, c'est-à-dire qui ne dépend pas du biologique, comme ont pu et peuvent encore le montrer certaines recherches. [...]
[...] La religion élève la famille au rang le plus moral de la société et en même temps érige le père en tant que garant de cette famille, de cette moralité. On peut donc se demander pourquoi le père détient-il l'autorité dans la famille puisqu'il serait logique de penser qu'il est le représentant de la vie publique et la mère la représentante de la vie privée. En réalité le fondement de cette double autorité, publique et privée, vient du fait que la famille est assimilée à une microsociété et que dans cette microsociété, la femme ne peut avoir un rôle trop important puisqu'elle est inférieure à l'homme. [...]
[...] Ce rôle lui a été donné afin de faire en sorte que les nouvelles valeurs bourgeoises post- révolutionnaires perdurent. La femme a un rôle très important dans ce processus. Elle doit éduquer ses filles en les formant au métier de maîtresse de maison. Une jeune fille, avant de se marier, doit donc avoir appris de sa mère, la conduite d'une maison, la manière de recevoir mais elle doit aussi savoir jouer du piano, chanter, ou dessiner afin d'alimenter les soirées mondaines de son père puis de son mari. [...]
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