Partout, dans tous les médias, on ne cesse de nous répéter que notre planète est en danger. Les récents aléas climatiques, tels que la grande canicule de l'été dernier en France, mais aussi à l'étranger avec le dérèglement du phénomène climatique « el Niño » par exemple sont selon quelques observateurs le fruit du dérèglement du climat due à la quantité importante des gaz à effet de serre rejetée dans notre atmosphère.
Face à ce constat, la communauté internationale s'est mobilisée en 1992 à Rio de Janeiro pour lancer une négociation sur la réduction des gaz à effet de serre. Ce colloque a jeté les bases d'un accord qui a abouti au protocole de Kyoto. Le but de ce protocole est de réduire effectivement le rejet des gaz à effets de serre en employant les moyens économiques les plus efficaces et les plus équitables.
Kyoto a des atouts, il organise en effet une architecture multilatérale de lutte, et affiche des objectifs de réduction planifiée, quantifiés et contraignants avec les moyens de contrôles.
Reste enfin la délicate question de la participation des Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié le protocole, et qui restent sourds à toutes tentatives de dialogue sur ce sujet.
[...] Il faudrait donc combler l'absence d'une soupape de sécurité dans le dispositif de Kyoto puisque les objectifs quantitatifs conduisent à la variabilité des coûts, qui appellent pour diminuer les risques à un mécanisme d'assurance. Cet encadrement risquerait ainsi les risques de volatilité. Les mécanismes de flexibilité visent à abaisser les coûts de mises en œuvre des politiques. De plus, les marchés de permis d'émissions négociables constituent une innovation majeure. Cependant, l'architecture envisagée à Kyoto conduit à des engagements trop rigides au niveau quantitatif. [...]
[...] On considère que depuis 1850, la température a augmenté de 1er. Cet accroissement, qui parait inévitable, va dans les prochaines années se faire de manière exponentielle. On estime qu'en 2100, la température aura augmenté de 3,5 Pour ce niveau de température, on estimera alors, la concentration de GES dans l'atmosphère à environ deux fois et demie celle de l'ère préindustrielle Qui peut avoir des conséquences désastreuses : Un scénario catastrophe pourrait être envisagé si le permafrost sibérien venait à fondre, du fait de la hausse des températures, il libérerait du méthane, très dangereux pour la couche d'ozone. [...]
[...] La masse totale de carbone dans l'atmosphère est aujourd'hui à 609 gigatonnes. En parallèle la concentration de méthane a augmenté de depuis le début du siècle. Les principales sources anthropiques de production de GES, sont la production d'énergie pour le transport à hauteur de les activités industrielles pour et l'habitat et l'agriculture pour Les conséquences sur la planète et son climat Un réchauffement bien trop rapide La concentration croissante de GES dans l'atmosphère, résulte d'une élévation de la température moyenne de la planète. [...]
[...] Les pays devront consolider avec effort ces accords et devront préconiser des solutions douces. D'ailleurs la concrétisation de ces accords et le passage progressif à la fiscalité carbone permettrait de mettre à l'ordre du jour la réforme fiscale européenne. Nonobstant, il est évident que Kyoto aura un impact à long terme si une grande partie des PED s'investissent dans le prolongement de ses accords ; pour cela des mesures séduisantes sont à prendre Bibliographie indicative Le Protocole de Kyoto : Mise en oeuvre et implications par Yves Petit (mars 2002) L'Europe centrale et le protocole de Kyoto sur les changements climatiques : Quels bénéfices en perspective ? [...]
[...] L'Europe met ainsi en œuvre des opérations qui sont certes insatisfaisantes, mais qui tendent à être crédibles, efficaces et à encourager un esprit de recherche au niveau des politiques climatiques Cependant la motivation est toujours présente L'Europe doit aussi œuvrer à la diminution des coûts de ses politiques environnementales afin de les rendre acceptables. La concrétisation de Kyoto doit donc s'organiser autour de l'acceptabilité et de l'efficacité Rechercher une solution alternative : 1. Reconnaître les droits historiques est une solution contre versée : Il existe des alternatives comme le principe du pollueur payeur, cependant ce genre de solutions est néfaste à l'action de la politique économique. [...]
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