Cet aspect est renforcé par la mondialisation qui entraîne une interconnexion des systèmes financiers. Le système financier est international : il est présent dans chaque pays, avec des flux circulant de l'un à l'autre avec toutefois certaines restrictions locales.
Il rassemble un ensemble d'acteurs, reliés entre eux par un réseau de communication, formant une série de marchés financiers spécialisés visant chacun à équilibrer l'offre et la demande dans un actif financier particulier. Cet équilibre est obtenu par la confrontation des ordres entre les divers acteurs détenteurs de moyens monétaires ou financiers.
Cette financiarisation de l'économie pose la question si cela est bénéfique ou non pour nos sociétés contemporaines.
Pour répondre à ce questionnement nous verrons d'abord les aspects théoriques de la finance en étudiant particulièrement la monnaie et enfin nous nous demandemons les interactions entre finance et internationalisation (...)
[...] Les interventions du FMI se sont multipliées dans les pays en développement à partir des années 1980 qui virent éclater la crise de la dette du Tiers Monde, notamment à partir de 1982 et la cessation de paiement du Mexique. Toutefois le FMI est aussi parfois intervenu dans des pays développés, comme en Corée du Sud à la fin des années 1990. L'encouragement à la dérégulation du marché du travail La déréglementation du marché du travail est une idée fréquemment mise en avant par le FMI pour soutenir la croissance économique. [...]
[...] Un système de crédit qui gère la solidarité monétaire des pays. Comme le montre la génèse du SME et l'histoire des négociations, le SME n'a pu exister que parce que la France et l'Allemagne l'avaient décidé. Le secret des négociations dans les débuts fut finalement un atout très important pour le succès des pourparlers. Trop d'intérêts croisés, politiques et économiques, auraient fait chuter le projet si la communauté financière, les hauts fonctionnaires et l'opinion publique avaient eu connaissance du dossier avant le Conseil européen de Brême. [...]
[...] Le FMI conditionne l'obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques. L'institution a été créée en 1944 et devait à l'origine garantir la stabilité du système monétaire international, dont l'écroulement au moment de la Grande dépression des années 1930 avait eu des effets catastrophiques sur l'économie mondiale. Après 1976 et la disparition d'un système de change fixe, le FMI a hérité d'un nouveau rôle face aux problèmes d'endettement des pays en développement et à certaines crises financières. [...]
[...] Le problème peut être lié à la fois à une mauvaise connaissance du terrain par le FMI, et à une mauvaise communication de sa part. Enfin, le FMI a subi un second revers en Amérique Latine, notamment en Argentine, dont le président Néstor Kirchner a rééchelonné unilatéralement la dette avec les créanciers privés, tout en escamotant de celle-ci. Après avoir retrouvé dès 2003 d'importants taux de croissance (autour de 9 elle a finalement décidé en 2005 le remboursement total de sa dette de façon anticipée prévue normalement en 2007, afin d'éviter l'étranglement de son économie par les intérêts, ce qui avait conduit à la crise financière selon Néstor Kirchner. [...]
[...] 1931 : le Royaume-Uni, conduit à augmenter sa masse monétaire, abandonne le système de change-or. 1934 : le dollar est défini comme 1/35 d'once d'or. Les citoyens états-uniens n'ont pas le droit de posséder de l'or. 1944 : accords de Bretton Woods : le système monétaire repose sur le dollar, seule monnaie encore ancrée à l'or. 1971 : sous Nixon, les États-Unis, ne pouvant plus maintenir le prix de l'or à 35 dollars l'once ni éviter une dévaluation du dollar, abandonnent l'étalon-or. [...]
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