Un système financier est une organisation financière d'ensemble dont le but est de permettre, de faciliter et de promouvoir les opérations financières entre agents. Ces opérations sont à la base de l'activité économique d'un pays quelconque. Une opération financière particulière et importante, l'opération de prêt-emprunt, est une opération à travers laquelle des agents économiques : « à besoin de financement » (les entreprises par exemple) contractent avec des agents économiques à « capacité de financement » (« ménages » par exemple) qui eux, sont capables d'en fournir.
[...] Dès lors on a pu remarquer la naissance de plusieurs banques islamique dans le monde : l'Islamicbank of Britain, l'European Islamic Investment Bank , la Bank of London and Middle East(Royaume-Uni), Al Rajhi Bank (Arabie saoudite), la Kuwait Finance House (Koweït), la Dubaï Islamic Bank (Dubaï), l'Abu Dhabi Islamic Bank (Émirats Arabes Unis), et la Bank Al Jazira (Arabie saoudite). En Algérie, Al Baraka Bank est une banque islamique. Au Pakistan, Meezan Bank et depuis quelque année la B.I.S (Banque Islamique du Sénégal) à Dakar au Sénégal. Malgré les performances enregistrées par le système financier islamique (de 2003 à 2007 par an de croissance dans ce secteur), le fonctionnement des banques islamiques reste encore tout de même méconnu du grand public tant dans le monde occidental mais surtout en Afrique et plus particulièrement au Sénégal. [...]
[...] Ainsi les ouvrages étudiés ici, seront pris dans un cadre général de la finance islamique. Comprendre la finance islamique revient à chercher à travers l'histoire de la religion musulmane et les théories contemporaines ses fondements et sa place dans la macroéconomie. C'est cette démarche très complexe que Andrés Martens dans son cahier Finance Islamique : fondement, théorie et réalité6 tente de retranscrire. Ainsi la finance islamique trouverait ses fondements anciens à travers l'interdiction de l'usure appelé en arabe riba (de raba, augmenter) par le Prophète Mohammed7 interdiction de l'usure par le Prophète Mohammed . [...]
[...] Transaction tripartite entre un acheteur final (ou donneur d'ordre d'achat), un premier vendeur (le fournisseur) et un vendeur intermédiaire (exécutant de l'ordre d'achat). Cette dernière formule a été retenue dans les pratiques bancaires islamiques. La Banque intervient en qualité de premier acheteur vis à vis du fournisseur et de revendeur à l'égard de l'acheteur donneur d'ordre (le client). La Banque achète la marchandise au comptant ou à crédit et la revend au comptant ou à crédit à son client moyennant une marge bénéficiaire convenue entre les deux parties. [...]
[...] en plus du secteur de distribution. En outre, le Salam pourrait constituer une formule de remplacement à la pratique de l'escompte commercial. Les effets et/ou valeurs en possession du client seront pris à titre de garantie du financement Salam que la Banque pourrait lui consentir. Analysé par comparaison aux pratiques bancaires classiques, le Salam peut se substituer, aux formes de crédits à court terme comme les facilités de caisse, les découverts, les crédits de campagne et les avances sur marchandises. [...]
[...] Mais toutefois, un de nos objectifs reste peu éclairci puisque nous n'avons pas pu mettre en lumière les risques réels de perte en capital dans les opérations de financements de la BIS. Outre l'atteinte de nos objectifs nous avons aussi pu noter quelques insuffisances de ce model à savoir, le problème d'harmonisation de normes financières islamiques. L'intégration de la finance islamique dans le monde n'est donc plus utopique puisque la percée qu'elle a entreprise cette dernière décennie a eu pour effet d'attirer l'attention des professionnels du monde des affaires. Mais néanmoins, certaines questions se posent quant au défis qui attend la finance islamique, à savoir le besoin d'harmonisation de ses normes. [...]
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