La planification financière est une tâche délicate qui mérite réflexion. Aujourd'hui la gestion de la trésorerie occupe une place primordiale dans la gestion et dans le processus d'expansion de l'entreprise. Elle repose sur l'équilibre entre la solvabilité et la rentabilité. La mission principale de cette gestion de trésorerie est d'éviter la rupture d'encaisse par l'ajustement quotidien des flux financiers.
La gestion de la trésorerie comme nous avons pu le constater est plus facile en théorie qu'en pratique. Le métier de Trésorier exige de la vigilance (pour le suivi des frais financiers), de l'ordre (pour l'archivage des justificatifs)... Nous avons ainsi compris qu'une entreprise pour s'assurer un meilleur avenir « doit se montrer vigilante quant à sa situation financière et s'efforcer de gérer sa trésorerie le mieux possible » (Béatrice MEUNIER-ROCHER, Diagnostic financier, 2000).
Le besoin en fonds de roulement constitue un moyen de gestion de trésorerie, il se présente comme un solde entre des liquidités et des exigibilités, le concept en fonds de roulement permanent introduit une notion radicalement différente : sans remettre en cause la liquidité et l'exigibilité du bas de bilan, il suggère que, si l'activité de l'entreprise est stable, les actifs liquides et les dettes exigibles seront renouvelés ; le décalage sera donc reconduit en volume et donnera ainsi naissance à un besoin permanent, véritable immobilisation de fonds.
Notre objectif à travers ce travail est de présenter un moyen de la planification financière de l'entreprise. Nous mettons l'accent sur la présentation du besoin en fonds de roulement (section 1), la nature de Nature du besoin en fonds de roulement (section2), et les ratios de rotation du besoin en fonds de roulement (section 3). Nous jugeons utile de rappeler le concept de besoin de besoin en fonds de roulement « normatif » (section4) et une application de cette méthode (section5). Nous terminons par la présentation des limites de ces ratios du besoin en fonds de roulement (section6).
[...] Il convient donc de multiplier par le taux de TVA qui s'applique aux produits vendus par l'entreprise, ou par un taux moyen lorsqu'elle vend des biens auxquels s'appliquent des taux de TVA différents. L'encours clients se calcule ainsi : Créances clients et comptes rattachés. + Effets escomptés non échus. - Avances et acomptes reçus sur commandes en cours. = Encours clients. [...]
[...] Le solde de ces trois éléments représente le montant de «l'argent gelé» à un moment donné résultant de la structure du cycle d'exploitation. En d'autres termes, un ratio égal à 25% (un besoin en fonds de roulement égal à 25% du chiffre d'affaires hors taxes est déjà très important) signifie que le quart du chiffre d'affaires de l'entreprise est c'est-à-dire immobilisé en stocks et en créances clients non financées par le crédit fournisseurs. Cela signifie que l'entreprise doit avoir en permanence à sa disposition des fonds représentants le quart du chiffre d'affaires qui lui sert à payer ce qui est dû à son personnel ou à ses fournisseurs pour le travail, les matières premières et les services incorporés dans les stocks de produits non encore transformés, fabriqués, vendus ou payés par ses clients. [...]
[...] La mission principale de cette gestion de trésorerie est d'éviter la rupture d'encaisse par l'ajustement quotidien des flux financiers. La gestion de la trésorerie comme nous avons pu le constater est plus facile en théorie qu'en pratique. Le métier de Trésorier exige de la vigilance (pour le suivi des frais financiers), de l'ordre (pour l'archivage des justificatifs) . Nous avons ainsi compris qu'une entreprise pour s'assurer un meilleur avenir doit se montrer vigilante quant à sa situation financière et s'efforcer de gérer sa trésorerie le mieux possible (Béatrice MEUNIER-ROCHER, Diagnostic financier, 2000). [...]
[...] Compte tenu de ces éléments, le montant de (dont dispose l'entreprise) doit être considéré comme un BFRE maximum et calculer en conséquence le chiffre d'affaires correspondant Le chiffre d'affaires qui peut être associé au montant maximum du BFRE se calcule comme suit : BFRE = 20% CAHT = 20% CAHT donc CAHT = 360 000/ 0.20 = DH Ce CAHT correspond à un volume de production de : / 2000 (prix de vente unitaire) = 900 unités. Or, la capacité de production de l'investissement est de 1500 unités (voir énoncé). (La production de unités correspond à un CA de ce qui va entraîner un BFRE de l'entreprise ne pourra couvrir que de ce BFRE et aucune possibilité de financement n'est disponible pour le reliquat). [...]
[...] Les graphiques suivants permettent de constater que, lorsque l'activité est fortement saisonnière, le besoin en fonds de roulement ne se dégonfle jamais totalement. Ainsi, dans la conserve de légumes et dans la fabrication d'imperméable, il y a toujours un niveau minimum de stocks à conserver pour assurer la soudure avec le cycle de production suivant. Notre expérience prouve que, pour une entreprise saisonnière l'accent est trop souvent mis sur la saisonnalité du besoin en fonds de roulement en oubliant qu'une partie souvent non négligeable de ce besoin est permanente. [...]
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