Traditionnellement le système financier mondial était considéré comme une somme de systèmes nationaux. Cependant, la mise en place des centres financiers offshore ont ajouté une dimension nouvelle et un nouveau degré de complexité à la finance internationale. Les activités de centres financiers offshore dans les premiers temps n'étaient pas très importants, mais avec l'accroissement des flux internationaux de capitaux qui passent par les places offshore le danger pour la stabilité du système financier international a augmenté.
[...] Le risque le plus important c'est le risque de faillite des banques offshore. C'est par exemple célèbre cas de la faillite de Bank of Credit and Commerce International en 1991 et Meridian International Bank en 1995. Les opérations des banques offshore ont joué le rôle important dans la crise financière de l'Amérique Latine et de l'Asie. L'absence des régulations effective des banques consolidées a permis de faire opérations de l'arbitrage par le transfert régulier entre les établissements offshore et les banques parents onshore. [...]
[...] Un autre risque est lié avec la grandeur de banques offshore en comparaison avec des banques onshore. La concentration des actifs en offshore banques a produit le risque pour les banques domestiques. La solution est dans la meilleure surveillance pas seulement de PFO, mais aussi dans la surveillance consolidée par le pays d'origine. Chapitre II : Les places financières offshore au niveau national La question des "places offshore" a acquis au cours des dernières années une visibilité croissante dans les débats nationaux et internationaux. [...]
[...] Les banques offshores sont des établissements spécialisés dans le financement des opérations de commerce extérieur et des projets d'investissement des sociétés étrangères installées dans une zone franche. Elles réceptionnent les dépôts en monnaies étrangères convertibles et effectuent, dans ces mêmes monnaies, des opérations financières, de crédit, de Bourse ou de change. Leur principale clientèle est celle de leur maison mère pour les opérations de commerce extérieur, les entreprises installées dans la zone franche, ainsi que les personnes physiques non résidentes. [...]
[...] Le concept de territoire offshore (à l'origine dérivé du positionnement des îles au large) exprime donc, en l'état actuel, une idée de marginalité -ou de mise à l'écart- par rapport à la régulation de la majorité des Etats démocratiques. Loin de se présenter sous un modèle unique, ces paradis fiscaux et centres offshore se différencient notamment par : la taille de leur économie (démographie, poids relatif des secteurs réel et financier le volume de leurs échanges, leur dépendance relative par rapport aux capitaux étrangers, la spécificité de leur système juridique, le degré de confidentialité entre la banque et le client, leur coopération avec des organismes du type GAFI, et les types de services offerts. [...]
[...] On offre ici les services bancaires, les opérations d'assurance, les valeurs, la gestion des actifs. On peut réaliser aussi des transactions non financières comme registres maritimes on voitures, ligne aérienne et le domicile. Les sociétés d'affaires internationales (IBC- International business companies) implantés dans le PFO, sont souvent des sociétés écrans à responsabilité limitée exemptées d'impôts, servant d'intermédiaire pour exercer une activité ou lever des capitaux via l'émission d'actions, d'obligations ou d'autres instruments. Les principaux clients de centre offshore sont les sociétés multinationales et les particuliers fortunés. [...]
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