En général une option est utilisée pour son effet de levier, permettant soit de spéculer sur les fortes variations à court terme du sous-jacent, soit de l'utiliser à des fins de couverture.
Or, comme on le verra plus loin, il est aussi possible de mettre en place des stratégies très simples, qui ne font pas appel à cet effet de levier et qui permettent d'augmenter le rendement d'un portefeuille.
Lorsque l'on va mettre en place une stratégie, il est important, puisque la vie d'une option est limitée dans le temps, d'avoir une opinion non seulement sur le mouvement anticipé du sous-jacent mais également sur le timing de ce mouvement. Il faut donc jouer sur deux paramètres et certaines stratégies peuvent tirer profit de cette contrainte de timing.
Nous allons parler ici des stratégies d'options les plus utilisées par les investisseurs, notamment dans le cadre de la gestion de portefeuille.
[...] La contrepartie de cette obligation (et non pas un droit comme dans le cas de l'acheteur) est que le vendeur encaisse la prime. Si l'option expire OTM, c'est-à-dire sans valeur, la prime est définitivement encaissée et constitue son gain. Une vente de call peut être couverte (covered calls) ou non couverte. Le vendeur de covered calls détient le sous-jacent, il n'a donc pas besoin de constituer un dépot de marge. Le vendeur de uncovered calls ne détient pas le sous-jacent et est soumis à des appels de marge. [...]
[...] Le call donne au détenteur le droit d'acheter un certain nombre d'actions (taille du contrat) du titre sous-jacent, au vendeur, à un prix fixé à l'avance. Si ce droit est exercé, le vendeur est obligé de livrer le titre ; . La classe : ce sont toutes les options du même type qui couvrent le même sous-jacent. (par ex. tous les puts sur L'Oréal sont de la même classe) ; . La série : ce sont toutes les options de la même classe, qui ont la même échéance et le même prix d'exercice. [...]
[...] Le break even à l'expiration est dans ce cas le prix d'exercice plus la prime. Exemple : S 1 OR MARCH 65 CALL @ 2 contrat = 10 actions) ( Les covered calls Le vendeur de covered calls détient le sous-jacent (pour une quantité équivalente au nombre de calls vendus multiplié par la taille du contrat). Dans cette stratégie il n'y a aucun risque, ou presque. Si l'option est exercée, le vendeur de call n'a pas besoin d'aller acheter l'action sur le marché avant de la livrer. [...]
[...] Si l'option est OTM à l'expiration, la prime est perdue. Le point mort (break even) à l'expiration est atteint lorsque l'option est ITM pour un montant égal à la prime investie. Autrement dit, le point mort pour l'acheteur d'un call est le strike de l'option plus la prime payée. Exemple : B 1 OR MARCH 65 CALL @ 2 contrat = 10 actions) Achat de put L'acheteur d'un put est bearish sur le sous-jacent. L'investisseur achète le droit de vendre le sous-jacent à un prix d'exercice, il est donc intéressant pour lui d'exercer ce droit si le prix du sous-jacent passe au- dessous du strike. [...]
[...] Le break even à l'expiration est ici le coût initial du sous-jacent moins la prime encaissée. Exemple : B 10 OR @ 64 S 1 OR MARCH 65 CALL @ 2 contrat = 10 actions) - Le cours de OR est à au moment de la vente du call, le rendement de la stratégie est donc de : 2 / 64 x 100 = sur 2 mois annualisé - Si à l'expiration : . OR 65, le gain sur OR est de (65 + 2 - 64) / 64 = mois) . [...]
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