Le besoin en fonds de roulement (BFR) d'une entreprise est la somme de son BFR d'exploitation et de son BFR hors exploitation. Le BFR d'exploitation représente le solde des emplois et des ressources d'exploitation (soit en simplifiant : stocks + clients - fournisseurs).
Il correspond à l'argent gelé par l'entreprise pour financer son cycle d'exploitation (ou sécrété par celui-ci lorsque ce BFR est négatif).
Si les composantes du BFR sont liquides et renouvelées rapidement, leur niveau est relativement stable à activité constante : de là la notion de permanence du besoin en fonds de roulement. Notons que le BFR calculé au bilan à la date d'arrêté des comptes ne représente pas le BFR permanent de l'entreprise car l'activité peut être saisonnière. Sa maîtrise est par ailleurs fondamentale, notamment pour les entreprises en forte croissance.
Du fait de l'importance du financement inter-entreprise en Europe continentale, l'analyse du besoin en fonds de roulement est essentielle. Si le BFR doit évoluer à priori en fonction de l'activité, les périodes de croissance et de récession se traduisent dans les faits par une augmentation de son niveau relatif. Se pose alors la question de son financement, le recours aux crédits à court terme rendant l'entreprise très vulnérable à toute modification de son environnement industriel et financier.
[...] Il correspond à l'argent gelé par l'entreprise pour financer son cycle d'exploitation (ou sécrété par celui-ci lorsque ce BFR est négatif). Si les composantes du BFR sont liquides et renouvelées rapidement, leur niveau est relativement stable à activité constante : de là la notion de permanence du besoin en fonds de roulement. Notons que le BFR calculé au bilan à la date d'arrêté des comptes ne représente pas le BFR permanent de l'entreprise car l'activité peut être saisonnière. Sa maîtrise est par ailleurs fondamentale, notamment pour les entreprises en forte croissance. [...]
[...] C'est en fait le CA prévisionnel divisé par le délai de paiement. Elle se poursuit par la procédure d'ouverture de compte qui est l'occasion, pour le Credit Manager d'apprécier la solvabilité de son client. Il recueillera, pour ce faire, des informations de notoriété auprès de la force de vente et procèdera à une évaluation du risque au moyen de l'analyse financière afin de définir une limite de crédit adaptée au client concerné. L'analyse financière peut être remplacée par un recours à l'assurance crédit, la garantie accordée par l'assureur servira à fixer la limite de crédit. [...]
[...] Dans ce but, l'entreprise peut demander des crédits de trésorerie à sa banque, sous forme d'autorisation de découverts bancaires ou sous forme de facilités de caisse. Dans tous les cas, l'entreprise bénéficie d'un crédit à court terme avec les facilités de caisse (quelques jours) ou avec les découverts (quelques semaines), dont le montant et le coût sont négociés à l'avance avec le prêteur. Les financements à court terme de ce type permettent de faire face à des décalages de trésorerie prévisibles (encaissements décaissements) à une période donnée, mais leurs coûts sont relativement plus importants que dans le cadre d'un emprunt classique. [...]
[...] En droit français, l'entité ad hoc qui intervient dans l'opération de titrisation est le fonds commun de créances. L'efficacité et la souplesse de ce véhicule présentent de nombreuses opportunités pour les entreprises. Le fonds commun de créances, ou FCC, a pour objet exclusif d'acquérir des créances et d'émettre des parts représentatives de ces créances. La loi le définit comme une copropriété dépourvue de la personnalité morale. Le FCC est constitué à l'initiative conjointe d'une société de gestion et d'un dépositaire, dont les caractéristiques, les fonctions et les responsabilités sont strictement définies par la loi. [...]
[...] En intervenant sur l'une des composantes du BFR, l'affacturage constitue en résumé un outil de gestion largement digne d'intérêt. C'est une technique de financement qui allège le bilan de l'entreprise, puisque les ressources qu'il fournit doivent servir à améliorer la gestion du bas de bilan. En effet, la trésorerie supplémentaire ne doit pas financer des investissements à long terme, mais servir au nettoyage du passif circulant. La trésorerie apportée est, en fait utilisée pour rembourser tout ou partie des dettes à court terme, aussi bien commerciales que financières. [...]
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