Une entreprise qui décide de s'agrandir a deux options : soit la croissance interne ou la croissance externe. C'est bien la seconde qui est suivie dans les opérations de fusions-acquisitions. Les opérations de fusac observent des logiques différentes.
On les classe généralement en trois catégories :
- On parle de concentration horizontale lorsque le but recherché est de produire à moindre coût (économie d'échelle), de gagner des parts de marché (synergies de recettes), de réduire la concurrence, d'acquérir des compétences, un savoir-faire.
- On parle de concentration verticale lorsque le but recherché est le regroupement d'entreprises situées aux différents stades du processus productif afin de contrôler l'accès aux matières premières en amont, ou au client en aval (économie d'intégration verticale).
- Enfin, on parle de concentration conglomérale quand le but recherché est la diversification, la réduction du risque. Les motivations sont essentiellement financières. On qualifie ces transactions d'investissements de portefeuille.
[...] Il s'agit donc d'acquérir une société cible avec un apport personnel de la part des repreneurs (investisseurs ou dirigeants) minimum, l'essentiel étant financé par l'emprunt bancaire (dette senior), ou l'emprunt obligataire (dette junior), la première au coût plus faible ayant la priorité sur la seconde donc à un coût plus élevé. Les rendements escomptés doivent être plus importants que le coût de l'emprunt. Prenons un exemple. Des cadres décident de reprendre leur entreprise suite à des problèmes de succession estimée à 20 millions Ils sont huit et mettent chacune de leur poche 1 million Ils créent une holding au capital social de 10 millions avec l'appui d'investisseurs à hauteur donc de 2 millions. [...]
[...] Raisons des succès des opérations de fusion-acquisition Clairement, la clé du succès de telles opérations est l'existence ou non de synergie. On a coutume de dire qu'une opération de fusion-acquisition réussie se résume par une égalité simple : 1+1=3. L'existence de synergies garantit la complémentarité de deux entités, et donc le succès de leur fusion. Le but est bien la création de valeur, les gains d'efficacité et la réduction des coûts. Par exemple, lorsqu'on fusionne deux entreprises, on évite la duplication des coûts fixes (back-office, marketing). [...]
[...] Il faut aussi prendre garde à ne pas faire fusionner deux entités à la culture d'entreprise trop présente ou incompatible. Néanmoins, tout cela est à prévoir en amont de l'opération. Il arrive que l'on définisse mal ces synergies, ou que l'on soit un peu trop optimiste sur certaines prévisions. b. Causes des échecs des opérations de fusion-acquisition Lorsque je parle d'échec, je ne parle pas d'une opération annoncée qui ne va pas à son terme, mais d'opérations exécutées qui avec le recul ne fonctionnent pas aussi bien qu'escompté. [...]
[...] Le déroulement d'une opération de fusion-acquisition a. Préparation de l'opération (LOI, Due Diligence, techniques de valorisation) Lorsqu'une entreprise décide de s'agrandir par croissance externe, elle doit d'abord identifier une cible potentielle qui répond aux critères recherchés. Une fois la cible identifiée, elle lui fait suivre une lettre d'intention s'il y a intérêt commun et après les premiers contacts avec ses dirigeants. Cette lettre d'intention (ou Letter of Intent, LOI) évoque les modalités de l'hypothétique transaction (technique de valorisation retenue, montage financier, les garanties éventuelles, etc Son contenu n'engage aucune des deux parties. [...]
[...] Les opérations de fusac observent des logiques différentes. On les classe généralement en trois catégories : On parle de concentration horizontale lorsque le but recherché est de produire à moindre coût (économie d'échelle), de gagner des parts de marché (synergies de recettes), de réduire la concurrence, d'acquérir des compétences, un savoir-faire. On parle de concentration verticale lorsque le but recherché est le regroupement d'entreprises situées aux différents stades du processus productif afin de contrôler l'accès aux matières premières en amont, ou au client en aval (économie d'intégration verticale). [...]
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