La Thaïlande, l'Indonésie, la Corée, la Malaisie, les Philippines… ces pays ont tous un point en commun qui nous intéresse : la crise asiatique.
La crise asiatique a officiellement débuté le 2 juillet 1997 en Thaïlande après une série d'attaques spéculatives sur le baht qui, combinée aux nombreux déséquilibres économiques ainsi qu'aux faiblesses du système financier, ont entraîné la chute d'un système qui jusqu'alors avait produit des performances exceptionnelles.
La contagion gagna rapidement dans la région après la dévaluation du baht, à mesure que l'impression se répandait chez les investisseurs que d'autres pays étaient confrontés à des faiblesses similaires, ce qui faisait douter de leur solvabilité. C'est ainsi que dans cette chute, la crise s'est étendue à l'Indonésie, la Corée, la Malaisie, les Philippines, la Corée, Taïwan, Singapour et Hong Kong.
Parmi les faiblesses du système financier, on peut citer l'existence d'emprunts extérieurs en devises non couverts qui ont engendré des pertes considérables avec la dépréciation de la monnaie nationale; le recours excessif à l'endettement extérieur à court terme qui a entraîné des défauts de paiements majeurs; et le niveau élevé tant des entrées de capitaux privés que de l'investissement intérieur privé qui ont alimenté la dépréciation du baht avec des sorties de capitaux.
Cette crise a frappé toutes les places boursières internationales en juillet 1998 : l'indice du NASDAQ a chuté de 100 points de base en début 1998 à 80 points en octobre de la même année. L'indice du CAC 40 quant à lui atteignait 90 points en octobre 1998.
[...] Toutefois, les opérations OBSAR peuvent intrinsèquement atteindre des niveaux de coûts substantiellement plus élevés. En effet, la possibilité que l'opération se déboucle au moyen d'une sortie en capital peut entraîner, sous certaines conditions, l'envolée du TEG supporté par la société émettrice des OBSAR. Prenons l'exemple des opérations OBSAR de maturité égale à 5 ans : une sortie au moyen de l'exercice forcé ou volontaire des BSAR en fin d'année 5 n'engendrera pas la même TEG que la même opération avec une sortie en equity dans les deux premières années de la durée de vie des OBSAR. [...]
[...] Pour ce faire, l'actionnaire de référence a acheté aux banques les BSAR attachés aux obligations pour une mise de fonds moins importante que lors d'une opération d'augmentation de capital classique. Ainsi, l'OBSAR de croissance permet à l'émetteur de lever des ressources nécessaires à son développement à un coût avantageux, tout en permettant à la société de préserver son indépendance grâce à un actionnaire de référence, qui maintient sa participation dans le capital pour une mise en trésorerie limitée L'OBSAR d'acquisition Certaines opérations OBSAR ont été mises à contribution dans des opérations de rapprochement dont l'offre publique d'échange amicale de Brime Technologies sur Assystem ainsi que le rachat entre CEGID et CCMX. [...]
[...] En effet, ces garanties portent sur les titres détenus par Penauille Polyservices sur ses filiales d'exploitation après, un exemple de cette garantie) : Un nantissement en premier rang sur 46% des actions détenues par la Société dans sa filiale Alliance SA, soit 45,99% de son capital social. 6. Prime de remboursement Deux cas de figure peuvent être envisagés : Remboursement anticipé des obligations Suite aux éventuelles augmentations de capital qui interviendraient par l'exercice des BSAR, il sera procédé, comme prévu dans les termes du contrat OBSAR, au remboursement anticipé de l'emprunt obligataire. Dans ce cas, le remboursement se fera au-dessus du pair, de manière à garantir aux porteurs d'obligations une marge actuarielle minimum fonction du nombre d'obligations déjà remboursées. [...]
[...] Ainsi, en plus des coupons sur la partie obligataire, les banques reçoivent le produit de la cession des BSAR[12]. Le schéma ci-dessous montre les flux du côté des banques qui souscrivent aux OBSAR : dès l'origine, les banques décaissent le nominal de l'emprunt obligataire et encaisse le produit de la cession des BSAR. Sur la durée de vie des OBSAR, les banques reçoivent les coupons liés à la partie obligataire des OBSAR. En fin de vie de l'OBSAR, les banques récupèrent le nominal de l'emprunt obligataire. [...]
[...] La frontière entre ces deux positions est déterminée par l'exercice ou non du droit de forçage par la société émettrice des BSAR. Une option de type Call Cette position exprimée en terme de BSA se décline en l'achat d'un BSA au même prix d'exercice et maturité que celle sur le BSAR. Exemple 2 : Si l'on reprend les caractéristiques du BSAR de l'exemple nous aurons donc un BSA de maturité à 5 ans et dont le prix d'exercice serait de 100 pour un sous-jacent qui cote 80 Toutefois, en raison de l'absence de la clause de forçage, le prix du BSA sera plus important. [...]
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