« Enron et la chute d'un empire », voici le titre qui a longtemps fait couler de l'encre en 2001, lors de la faillite historique du géant de l'énergie américain. Mais ce désastre ne s'est pas arrêté à cette faillite, tout un système comptable et financier a été renversé et bouleversé par une telle annonce. Un climat de confiance sur la communication financière des entreprises devait être rétabli afin de sécuriser un système entier. L'idée de rassembler les systèmes comptables internationaux est alors apparue. Les normes IFRS/IAS ont été votées pour répondre à cette demande. Mais qu'en est-il des PME? Ces sociétés qui représentent une part majoritaire de l'économie française et internationale, ont dû se plier à des normes beaucoup trop détaillées pour de petites structures. Il était donc essentiel de simplifier cette comptabilité « Full IFRS » en « IFRS PME » adaptée à une comptabilité des PME.
Nos recherches sur ces nouvelles normes IFRS-IAS, viennent à la fois bouleverser et aider les PME françaises, qui pour le système comptable français est une révolution et un gain de temps substantiel. Ces entreprises ne nécessitent pas un tel engagement sur leur comptabilité. C'est pourquoi pour répondre à ces questions, nous allons tacher d'expliquer en premier lieu l'utilité d'une comptabilité, pourquoi son évolution était essentielle au regard du monde, et puis connaître les raisons d'une simplification de cette norme pour nos PME françaises.
[...] Pour compenser le manque en utilisant la méthode de la juste valeur. (Juste valeur = valeur économique. Coût historique = valeur patrimoniale). Il existe comptablement d'autres différences lorsqu'une PME passer au norme IFRS PME : Le crédit-bail (location avec une option d'achat) : il est inscrit comme une charge pour le PCG Français alors que les normes IFRS le considère comme une immobilisation et le place par conséquent dans le bilan et entrera dans la situation de l'entreprise (toujours dans une optique de mise en avant de l'aspect économique). [...]
[...] L'origine de l'utilité du PCG n'était pas uniquement un outil de gestion de l'entreprise, il servait également au besoin d'une comptabilité nationale, mais aussi de l'administration fiscale, qui pouvait disposer d'une base nécessaire dans le calcul de l'impôt sur les sociétés. Il évoluera une première fois en 1982, sous la pression de l'Union Européenne. Il se faisait déjà à l'époque ressentir le besoin d'adapter une comptabilité commune. Ce besoin grandissant, le PCG se montrait inadapté en comparaison aux normes IFRS, ce qui s'est traduit plus tard par la convergence des normes françaises en normes IFRS. [...]
[...] L'IFRS permet aussi de faciliter les actes de gestion au niveau stratégique : La comptabilité des PME dispose d'une connexion trop axée sur la comptabilité, le fiscal et le juridique qui sont trop liés les uns aux autres : les normes IFRS permettraient aux PME d'avoir une connexion moins forte entre ces 3 éléments. De plus le système se veut plus fiable surtout au niveau de l'IFRS PME limitant les marges de manœuvre qui sont parfois douteuses (IFRS PME 280 pages, full IFRS 3000 pages et US GAAP 30000 pages cas d'Enron). Enfin, les PME aujourd'hui bénéficient d'un allègement des normes Full IFRS, ce qui leur permet théoriquement de transiter leurs systèmes comptables de manière plus rapide et moins complexe. [...]
[...] Le fait d'avoir une comptabilité Anglo Saxonne (norme IFRS) ayant une approche financière / proche de sa réalité économique permet d'être plus facilement lisible et compréhensible vis-à- vis des partenaires (Anglo-Saxon par exemple ou Américain) ce qui permet de faire une demande à prêt à l'étranger pour obtenir un prêt pour un projet qui n'aurait pas forcément été accordé en France via la comptabilité en PCG. De plus comme les normes IFRS délivrent une transparence totale vis-à- vis de ses partenaires, la relation de confiance est améliorée ce qui peut faciliter l'accès au crédit. [...]
[...] Les normes IFRS nécessitent de grands efforts de la part de la direction et de son personnel. Par conséquent, certains services stratégiques tels que la comptabilité, les contrôleurs de gestion, ou encore le directeur des services informatiques devront suivre une formation et se faire appuyer par une société de conseil pour disposer de tous les outils utiles. Sa mise en place se fait en 4 étapes et est prévue pour une durée d'environ 1 an : Audit de l'existant mois) Préparatifs de la convergence mois) Passage et ajustements mois) Vieux documentaire de façon permanente L'inconvénient majeur de ce dispositif est tout simplement le cout que les entreprises telles que les PME ne souhaitent pas financer. [...]
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