En 2006, 80% de la population mondiale n'a pas accès au crédit. Aujourd'hui on estime que 1,2 milliards d'individus vivent avec moins d'un dollar par jour ajusté à la parité du pouvoir d'achat et un milliard d'autres vivent en dessous du seuil de pauvreté de deux dollars par jour.
Selon la Banque Mondiale, face aux différentes crises que le monde a déjà rencontrées durant les dernières décennies et celles qu'elles s'apprêteraient peut-être à vivre, la moitié de la population vivra avec deux dollars par jour en 2050.
La question qui a été posée est de savoir comment faire pour intégrer dans le circuit économique les individus n'ayant peu ou pas de ressources, qui vivent de manière très précaire, et qui n'ont aucune garantie financière à offrir à des banques lors de la souscription éventuelle d'un prêt. La réponse qui a été donnée est celle du microcrédit.
On estime qu'environ 500 à 600 millions de personnes pourraient être éligibles au microcrédit. Pour donner un chiffre, actuellement 120 millions de personnes bénéficient de microprêts dont parmi elles 55 millions font partie des plus pauvres. L'activité de microcrédit consiste généralement en l'attribution de prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder à des prêts bancaires classiques.
Le microcrédit est un outil qui se rencontre surtout dans des pays en voie de développement mais aussi dans les pays développés ou en phase de transition, il permet en effet la réalisation de ce qu'on appelle des microprojets (projet à l'échelle villageoise ou communautaire) qui tendent à favoriser l'activité économique et la création de richesse.
Dans les faits, le microcrédit est un petit crédit remboursable de manière mensuelle, dont le montant ne doit pas excéder 25 000 euros, selon la Commission Européenne. Ce montant correspond à la limite pour la création des micros entreprises, de sorte que beaucoup d'acteurs peuvent prétendre à bénéficier du microcrédit.
Concernant les taux brièvement, dans les pays en voie de développement, le prêt moyen est compris entre 200 et 300 euros (qui sert par exemple, à financer l'achat d'une ou deux chèvres, qui permettra à une famille d'avoir du lait, de constituer un cheptel, d'avoir de la nourriture, de disposer d'engrais naturels qu'ils pourront utiliser ou revendre, etc.), les taux d'intérêt pratiqués oscillent entre 18% et 60% et le taux de remboursement avoisinent les 98%. Par opposition dans les pays développés, le montant moyen avoisine les 12 000 euros (généralement contracté pour lancer une micro- entreprise), le taux d'intérêt moyen est de l'ordre de 8% et le taux de remboursement est de 80%.
[...] En effet il ne s'adresse pas aux mêmes pauvres ceux du Nord étant les bénéficiaires des prestations sociales et les chômeurs, mais la fin est identique autrement dit démarrer ou développer une activité en percevant des financements. Les micro- entrepreneurs du Nord doivent faire face aux obstacles des pays développés tels que la complexité du système (concurrence, cadre législatif complexe). Les risques de dérives du microcrédit La microfinance apparaît comme étant l'un des rares secteurs n'ayant pas souffert de la crise. En apparence elle se porte à merveille. Mais les apparences peuvent parfois se révéler trompeuses. [...]
[...] Les enjeux du microcrédit - 9 - 1. Les enjeux économiques - 9 - d. Le poids des pauvres : - 9 - e. Les IMF : - 9 - f. Le microcrédit et le monde occidental : - 10 - 2. Les enjeux sociaux : - 11 - g. L'amélioration sociale dans les pays pauvres : - 11 - h. L'impact social dans l'Europe de l'Ouest : - 11 - 3. Les enjeux politiques : - 12 - i. [...]
[...] Nous entreprendrons collectivement des investissements plus grands pour des revenus plus hauts. Nous serons toujours prêts à nous aider. Si quelqu'un est en difficulté, nous l'aiderons tous, lui ou elle. Si nous venons à connaître une infraction de discipline dans un centre, nous irons tous là-bas et aiderons à rétablir l'ordre. Nous participerons à toutes les activités sociales et collectives. [...]
[...] Les études démontrent que la microfinance réduit la pauvreté et fait entrer les plus pauvres dans le système financier. Il a été démontré que la microfinance explique de l'ensemble de la réduction de la pauvreté dans les zones rurales du Bangladesh et que des clients de la Grameen Bank sortent de la pauvreté tous les ans. En Asie : aujourd'hui 9 des 10 plus grandes IMF sont en Asie de l'Est d'entre elles sont au Bangladesh ; la plus grande est en Indonésie. [...]
[...] Dans ce but, l'Etat peut agir par une réglementation par le statut. Ce type de réglementation impose généralement des conditions d'exercice très contraignantes et lourdes pour les sociétés à capitaux privés et des conditions d'exercice plus souple pour les institutions à statut associatif ou mutualiste avec notamment un capital minimum inférieur, une supervision allégée et fiscalité avantageuse. D'autres Etats procèdent à une réglementation spécifique au secteur de la microfinance, considérant qu'il s'agit un secteur spécifique. Dans cette logique une IMF est définie par le type de services financiers qu'elle propose, et non par son statut juridique. [...]
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