La gestion ou encore la surveillance des risques de marché se voit actuellement attribuée une grande importance et constitue un élément majeur dans la gestion globale et intégrée des risques. En 1995, réunis en comité à la Banque des règlements internationaux à Bâle, les représentants des banques centrales des dix plus grandes économies mondiales ont proposé de nouvelles règles imposant aux établissements financiers un niveau de fonds propres proportionnel aux risques résultant de leurs engagements. Officiellement adoptée en 1996, cette proposition a incité les banques à développer des systèmes internes sophistiqués d'indicateurs de gestion des risques.
Une des recommandations du comité de bale II est l'utilisation des indicateurs sophistiqué pour mesurer le risque bancaire. La Var (value at risk) constitue ainsi un outil pertinent pour mesurer l'ampleur des pertes bancaires. Cette mesure est devenue, en quelques années, une référence pour l'évaluation des risques financiers et a été adoptée par la plupart des organismes financiers.
L'objectif de ce travail est de mettre en évidence cette mesure de risque en milieu financier, pour ce faire, nous rappelons le contexte historique de la Var (section 1) et l'adoption de cette méthode fera l'objet de la deuxième section. La troisième section sera réservée aux caractéristiques de la méthode Var et nous finirons notre travail par une comparaison entre les différentes méthodes de mesure de risque.
[...] ces méthodes permettent de calculer la Var qui constitue un outil pertinent pour mesurer l'ampleur des pertes bancaires. La Var est devenue, en quelques années, une référence pour l'évaluation des risques financiers et a été adoptée par la plupart des organismes financiers. Bibliographie La gestion du risque de marché : application de la Valeur-à-Risque. M.K.Bensafta ; Conseil économique : A.Kimossé, qu'est-ce que la Value at Risque ? La valeur exposée au risque à long terme, appliquée au risque de marché, rapport de stage pour l'obtention du grade de maîtrise en Sciences en Finance Mathématique et computationelle. [...]
[...] L'idée de base de Bâle II est que le capital minimal que la banque doit retenir en fonds propres doit être proportionnel au risque de crédit qu'elle court (risque de marché, risque de crédit, risque opérationnel Le ratio minimal de fonds propres issu de ces accords et qui vient pour remplacer et combler les lacunes du ratio de Cooke et le ratio de Mc Donough ou de solvabilité. Il existe de nombreuses méthodes permettant de décrire de façon quantitative le risque inhérent à la détention d'un instrument financier. [...]
[...] Ceci nous donne : Proba [XT [...]
[...] Le second événement date de 1995 avec la première réunion du comité de Bâle. Adoptée en 1996, la réforme de Bâle a incité les banques et les différents organismes financiers à développer et à mettre en place leur propre système interne de calcul de la VaR afin de déterminer leurs nécessités en fonds propres réglementaires (En France, l'approche interne doit être agréée par une autorité réglementaire : la commission bancaire). En effet, en l'absence de modèle interne, le calcul des fonds propres est standardisé. [...]
[...] En 1997, la Securities and Exchanges Commission (SEC) a imposé des règles de communication aux entreprises américaines concernant le risque associé a leur utilisation d'instruments dérivés. Trois solutions étaient proposées aux entreprises, dont la VaR. Les caractéristiques de la VaR Après avoir choisi un horizon et un niveau de confiance (qui influent directement sur les calculs de la Value at-Risk), il reste une dernière étape à réaliser avant de procéder à l'estimation de la VaR. Elle concerne la récupération des données sur lesquelles sera calculée la VaR et les retraiter. [...]
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