Pour le moment, une branche de la finance mondiale affiche une santé insolente et bizarrement contradiction avec les évolutions actuelles : c'est la finance islamique. Avec une croissance des plus explosives en capitalisation et en fonds de gestion estimée à près de 1000 milliards USD, cette branche commence à faire des adeptes : certains lands en Allemagne, le premier ministre anglais, les autorités monétaires japonaises et même les autorités monétaires françaises commencent à afficher leur intérêt pour cette finance spécifique.
Pourquoi donc, la finance islamique ne subit-elle pas la crise des subprimes, ainsi que les conséquences terribles des chutes et des nationalisations successives des banques internationales ? Pourquoi cette finance suscite-t-elle autant d'intérêt en cette période de crise ? Est-ce une conséquence du retour à la religiosité des populations ? Ou est-ce simplement la loi du nombre avec plus d'un milliard et demi de musulmans au monde ? N'est-ce pas là une conséquence de la nature même des opérations financières islamiques ?
[...] La justification économique de ce principe se trouve dans le souci de ne pas priver l'économie réelle et productive de fonds et de financements au profit de ce jeu financier qui n'apporte aucune valeur ajoutée. Il encouragerait, plutôt, le délit d'initié des opérateurs et les pratiques douteuses d'achat et de vente de l'information pour mettre toutes les chances du côté du sens de l'anticipation dans ce jeu impitoyable de spéculation. Les économistes de la pensée islamique justifient également la prohibition de ces transactions par la nécessité d'orienter les fonds disponibles au financement de l'économie réelle, là encore, au lieu de les laisser alimenter les bulles financières vides de toute productivité et de richesse utile. [...]
[...] Principe de l'économie financière et monétaire islamique La connaissance détaillée de la nature de cette finance, ses règles, ses principes, les produits qu'elle se propose de fournir et les différences qu'elle entretient avec la finance universelle classique permettra de mieux l'apprécier, permettant ainsi de mettre le commun des lecteurs au diapason de ce qui se fait au niveau universel. Notant qu'un pays comme l'Algérie se prépare à connaître cette activité via à la fois les annonces d'installation de banques islamiques, le projet affiché par les banques publiques de développer ce créneau qui leur échappent totalement. Quels sont donc les principes directeurs de l'économie financière et monétaire islamique par rapport à l'économie classique ? [...]
[...] Pour le moment, une branche de la finance mondiale affiche une santé insolente et bizarrement contradiction avec les évolutions actuelles : c'est la finance islamique. Avec une croissance des plus explosives en capitalisation et en fonds de gestion estimée à prés de 1000 milliards USD, cette branche commence à faire des adeptes : certains lands en Allemagne, le premier ministre anglais, les autorités monétaires japonaises et même les autorités monétaires françaises commencent à afficher leur intérêt pour cette finance spécifique. [...]
[...] Dans quelles mesures, la crise financière actuelle a-t-elle épargné la finance islamique ? Sommaire Introduction Principe de l'économie financière et monétaire islamique II) La pensée bancaire et financière islamique III) Les principaux instruments bancaires islamiques Conclusion Bibliographie Introduction La crise de l'économie mondiale, initialement une crise de titres financiers américains obsolètes ne cesse de s'étendre, faisant de nouvelles victimes à travers le monde. Les bourses internationales ont essuyé des pertes pour le moins astronomiques, des piliers de la finance mondiale se sont effondrés du jour au lendemain. [...]
[...] Source : http://www.lexinter.net/JF/interet_et_finance_islamique.htm Enfin, il y a les nouveaux titres assimilés à une sorte d'obligation de la finance islamique qui sont les Soukouk. Ce sont, en fait, des titres adossés à un actif ou à un projet d'une entreprise exerçant en conformité avec les lois islamiques. Leurs revenus sont constitués des bénéfices générés par cet actif ou ce projet. Notons également, au passage, l'existence d'un produit islamique assimilé aux subventions étatiques, c'est El Kardh El Hassane ou littéralement le crédit-bonus. [...]
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