Une dernière catégorie de flux est difficile à cerner. Il s'agit de toutes les opérations concernant des corrections de valeur, comme les amortissements ou les provisions par exemple. Souvent on parle de non flux puisqu'ils n'entraînent pas de mouvements de trésorerie. On peut également distinguer les principaux flux financiers de l'entreprise selon leur fonction, le financier désirant aboutir à l'élaboration d'un document de trésorerie permettant (...)
[...] Qu'il en soit ainsi qu'en est il des charges financières,des charges d'impôt et des dividendes. Certains analystes les lient aux opérations d'investissement et d'autres à l'exploitation. SECTION 4 : LE MODELE ANGLO-SAXONE DU TABLEAU DES FLUX Principe L'objet de ce tableau est d'être le plus proche possible de la réalité financière en appréhendant les véritables flux de trésorerie. Aujourd'hui le tableau des flux adapté par les expertes comptables est inspiré de ce tableau et adapte la même philosophie. Il en résulte que la distinction entre emplois et ressources, et entre variation du fonds de roulement et la variation de la trésorerie qui sont à la base du tableau de financement traditionnel a été abandonnée au profit d'une répartition des flux de trésorerie entre les trois fonctions classiques de l'entreprise : exploitation, investissement et financement. [...]
[...] Les principaux ratios utilisés pour analyser les flux de trésorerie d'exploitation et leur capacité à faire face aux besoins de trésorerie de l'entreprise sont les suivants : Charges financières /E.T.E Ce ratio permet un jugement sur le niveau de l'endettement et son poids sur la rentabilité de l'entreprise. Il est préférable qu'il soit nettement inférieur à 1. Investissements/E.T.E Ce rapport nous interpelle sur le dynamisme de l'entreprise c'est-à-dire sa capacité à vouloir croître ou son désengagement. Il exprime la rentabilité des investissements. [...]
[...] Intérêts et limites En posant comme règle d'équilibre financier la couverture des charges financières par l'E.T.E, le modèle tire les conséquences Seule la reconduction du caractère permanent de l'endettement des entreprises. automatique des financements par emprunt permet d'ignorer le remboursement des dettes financières. Cette hypothèse n'étant pas vérifiée pour toutes les entreprises et notamment les PME. La notion d'E.T.E reste toute fois intéressante puisque dernier réagit en effet beaucoup plus fortement et rapidement que l'E.B.E. ou le résultat net à une variation de l'activité comme une baisse des ventes,et constitue à ce titre un indicateur d'alerte particulièrement performant pour anticiper les difficultés d'entreprise. [...]
[...] Le même raisonnement s'applique aux dépenses d'une période qui ne correspondent pas nécessairement aux achats Les dépenses d'investissement Les dépenses d'investissement sont faites dans une perspective de long terme et ont une durée de vie supérieure à celle du cycle d'exploitation. On peut dire que le cycle d'investissement concerne plusieurs cycles d'exploitation. Ainsi donc, les dépenses d'investissement correspondent à des dépenses qui ont pour but de modifier le cycle d'exploitation : le faire croître, l'améliorer . Leurs conséquences s'étalent sur plusieurs cycles. Financièrement, elles n'auront d'intérêt que si au total l'exploitation dégage un excédent de recettes permettant d'assurer la rentabilité prévisionnelle de l'investisseur Les ressources financières Le cycle de financement est la contre partie des cycles d'investissement et d'exploitation. [...]
[...] L'endettement ou l'augmentation de capital ne correspondent pas dans ce modèle à des moyens de financement normaux .La croissance (investissements industriels) doit être financée à partir des excédents dégagés par l'activité courante Présentation Le tableau pluriannuel des flux financiers admet trois principes de base : L'ETE calculé par différence entre l'EBE et la variation du BFR doit en moyenne (sur 3 à 5 ans) être suffisant pour financer les investissements de maintien et de croissance. L'endettement doit servir au paiement des charges financières, des dividendes, de l'impôt sur les bénéfices et au remboursement des emprunts en cours. L'augmentation de capital est considérée comme une source de financement exceptionnelle. [...]
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