Le MEDAF (Modèle d'Equilibre des Actifs Financiers) a été enseigné à l'ensemble des cadres d'entreprises travaillant dans le secteur financier : il s'agit d'un modèle de référence pour l'argumentation des choix de portefeuille. Ne pas connaître les raisonnements financiers fondés sur ce modèle est un handicap dans ce milieu professionnel.
En 1974, l'économiste Solnik introduit des positions à terme, c'est-à-dire un portefeuille de couverture en devises. Cette approche aboutit, ainsi, à un portefeuille mondial qui n'est pas optimal au sens où les investisseurs détiennent des portefeuilles différents en fonction de leur monnaie de référence.
L'objectif de ce travail est de présenter le MEDAF international. Mais avant de le faire, nous avons jugé utile de présenter l'utilité du MEDAF classique.
[...] J., ROSS S. A. et WESTERFIELD R.W., Corporate finance Dunod, Coll. Gestion sup, Paris - RAMAGE P., Finance de marché Éditions d' Organisation, Paris - SPIESER P., Information économique et marchés financiers Economica, Coll. [...]
[...] Le Medaf et l'intégration des investissements internationaux Résumé La diversification internationale de portefeuille constitue un outil pertinent pour maximiser la rentabilité de portefeuille. En 1974 l'économiste Solnik introduit des positions à terme, c'est-à-dire un portefeuille de couverture en devises. Cette approche aboutit, ainsi, à un portefeuille mondial qui n'est pas optimal au sens où les investisseurs détiennent des portefeuilles différents en fonction de leur monnaie de référence. Dans le CAPM classique, l'actif sans risque ainsi que le concept d'un portefeuille efficient sont établis de manière indépendante de l'investisseur. [...]
[...] Conclusion Les hypothèses relatives à l'utilisation de la méthode de moindres carrés ordinaires pour estimer les paramètres du modèle ne sont pas respectées ; d'une part parce que l'autocorrélation du terme d'erreur du modèle est fréquente, d'autre part parce que ceux-ci sont souvent hétéroscedastique. Toutefois, grâce au MEDAF et à ses principales variables, comme le coefficient de risque systématique et la prime de risque sur le portefeuille de marché, il est possible d'estimer le cout des fonds propres d'une entreprise cotée, c'est à dire la rentabilité que le marché financier attend sur ses actions. [...]
[...] Ce résultat découle de la nécessité pour le CAPM de disposer d'un actif sans risque, et pose un problème majeur quand on admet le risque de change à travers l'internationalisation des investissements et des investisseurs. En 1974 l'économiste Solnik introduit des positions à terme, c'est-à- dire un portefeuille de couverture en devises. Cette approche aboutit, ainsi, à un portefeuille mondial qui n'est pas optimal au sens où les investisseurs détiennent des portefeuilles différents en fonction de leur monnaie de référence. [...]
[...] Ces derniers représentent le portefeuille de couverture. L'hétérogénéité des portefeuilles découle directement de la nécessité d'introduire des taux sans risque différents pour chaque monnaie de référence, dans le but, de prendre en considération le fait que les caractéristiques rendements /risques d'un portefeuille sont perçues différemment selon les investisseurs. Tableau 1 : les rendements des indices boursiers des marchés développés (du 28 septembre 2000 jusqu'au 27 septembre 2005) Source : FADHLAOUI D'après le tableau ci-dessus, le marché canadien est le marché boursier qui réalise un rendement moyen plus élevé à l'ordre de 0,018% cependant le marché boursier américain est plus faible à l'ordre de -0,015%. [...]
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