Economie finance marché
Représentant près de 591 963 milliards d'encours notionnels fin 2008, les produits négociés en gré à gré représentent une très large partie des produits dérivés sur actifs financiers. Avec une progression de plus de 200% entre décembre 2003 et décembre 2008, le volume des transactions observé sur les marchés derivés de gré à gré semble exploser. Sur 10 ans cette augmentation se porte à plus de 600%.
[...] Très peu de contrats font l'objet d'une livraison. Swaps : Il s'agit d'un contrat d'échange de flux financiers entre deux parties, qui sont généralement des banques ou des institutions financières. Les quatre contrats les plus courants sont : le swap de taux d'intérêt standard, taux variables contre taux fixe (en anglais : plain vanilla interest rate swap) qui échange les intérêts d'un prêt ou dépôt notionnel à taux variable contre des intérêts à taux fixe ; le swap de devises (Cross Currency Swap ou Currency Interest Rate Swap par lequel on échange des taux d'intérêt à moyen ou long terme libellés dans deux devises différentes ; le credit default swap, qui échange de la protection sur le risque de crédit d'un émetteur d'obligations contre des versements périodiques et réguliers pendant la durée du swap ; le swap sur matière première, qui échange un prix fixe, déterminé au moment de la conclusion du contrat, contre un prix variable, en général calculé comme la moyenne d'un indice sur une période future. [...]
[...] Sur un marché de gré à gré, les parties étant directement concernées, le vendeur prend le risque d'insolvabilité de l'acheteur et l'acheteur prend le risque de la livraison et de sa conformité or la livraison et la garantie du paiement, les prix communiqués officiellement et informations vérifiées sont la base de la base d'un marché qui se respecte. Ce qui nous amène à nous interroger sur la dangerosité des marchés de gré à gré et des risques économiques que peuvent engendrer les MGG. [...]
[...] Enfin, en améliorant la gestion du risque par les agents actifs sur ces marchés et en s'assurant que ces pratiques sont compatibles avec leur profil de risque. En fait, il faudra probablement instaurer une supervision spécifique des vendeurs de protection. Même si le fonctionnement de ces marchés s'est amélioré sous l'impulsion conjointe de la profession et des régulateurs, de nombreuses questions restent non résolues à ce jour. Le risque de contrepartie constitue une faiblesse fondamentale du marché des dérivés de gré à gré et une source de risque systémique. [...]
[...] La question du manque de transparence des marchés de dérivés de gré à gré a été mise en lumière lors de la crise financière. La communication très limitée d'informations sur ces marchés non réglementés a parfois entraîné une surestimation des risques et a accentué le climat d'incertitude, les contreparties n'ayant pas d'information sur leurs expositions mutuelles. II. Néanmoins, la crise financière de 2008 a créé un mouvement salutaire vers plus de clarté et de régulation Progressivement les marchés de gré à gré de produits dérivés tendent vers des marchés réglementés Force est de constater, en dépit de l'exposé précédent, que les différences fortes existant entre marché organisé et marché de gré à gé tendent à s'estomper. [...]
[...] Les marchés de gré à gré sont-ils dangereux? Le marché boursier qui est le lieu de rencontre des entreprises à la recherche de fonds et des investisseurs, est très réglementé et uniformisé et de ce fait est plutôt réservé aux grandes entreprises. Pour les sociétés à taille réduite, le recours aux fonds peut se faire sur un marché de gré à gré. Représentant près de milliards d'encours notionnels fin 2008, les produits négociés en gré à gré représentent une très large partie des produits dérivés sur actifs financiers. [...]
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