Au cours du mois de septembre, les marchés internationaux de capitaux ont été fortement affectés par les attentats aux Etats-Unis. Les évolutions les plus marquantes ont été les suivantes : les banques centrales ont dû ajuster leur politique monétaire en conséquence. L'évolution des marchés ont témoigné des craintes de dégradation de la conjoncture économique mondiale pour l'avenir. En outre, la détérioration des marchés émergents s'est aggravée avec l'augmentation de l'aversion au risque de la part des investisseurs
[...] Les marchés d'actions se sont fortement repliés en réaction immédiate aux attentats. Le mois de septembre représente aussi la cinquième baisse mensuelle consécutive depuis le mois d'avril 2001. Le repli observé en septembre s'inscrit dans un contexte de révisions successives à la baisse des anticipations de résultat des entreprises cotées. En outre, dans le climat d'incertitude très forte affectant les investisseurs, les analystes financiers et les entreprises elles-même, les entreprises cotées continuant de communiquer des prévisions quantifiées à moyen terme font figure d'exception. [...]
[...] Ainsi, le CAC 40 a gagné à points fin décembre, soit une progression de par rapport au plus bas niveau atteint le 21 septembre 2001. Les valeurs européennes énergétiques et technologiques ont été particulièrement recherchées au cours du mois de décembre, soutenues par une remontée, en fin d'année, des prix du pétrole pour les premières (sous- indice Euro-Stoxx énergie : + 8,35 et par la publication de résultats encourageants d'entreprises de hautes technologies, notamment outre- Atlantique, pour les secondes (sous-indice Euro-Stoxx technologie : + 7,17 Cette consolidation à la hausse des marchés européens s'est accompagnée d'un maintien d'une volatilité implicite des contrats sur indices boursiers proche de soit un niveau relativement bas comparativement à un pic de quelque observé après le 11 septembre. [...]
[...] Les marchés argentins ont été soumis à des pressions significatives En octobre, l'Argentine a de nouveau été sous pression, les marchés prévoyant de nouvelles difficultés de l'Etat et des entreprises pour faire face à la charge de la dette. Les anticipations de nouveaux plans de restructuration de cette dette ont augmenté, faisant craindre une dégradation de la cotation (rating) de l'Argentine. L'écart de taux entre les titres obligataires argentins libellés en dollar et les titres du Trésor américain s'est ainsi à nouveau élargi. Les marchés intègrent la défaillance de l'Argentine en matière de remboursement de la dette. [...]
[...] D'après JP Morgan, le taux de change du dollar reste tout près de ses plus hauts niveaux depuis quinze ans. Entre janvier 2000 et septembre 2001, il s'est apprécié de plus de 11% en moyenne contre les principales monnaies internationales. Depuis le 1er janvier 2001, il a gagné contre l'euro contre le yen et contre la livre britannique. La performance est d'autant plus importante que les déséquilibres structurels de l'économie américaine sont toujours présents à ce moment, et ce malgré le ralentissement. [...]
[...] L'euro pour sa part, continué à évoluer face au dollar dans une fourchette relativement étroite, autour du niveau de USD 0,89 pour EUR 1. Notons que la volatilité implicite de l'euro/dollar est demeurée à des niveaux assez bas (autour de 9 Une consolidation des marchés actions L'optimisme mesuré des marchés boursiers observé en novembre s'est prolongé en décembre. Des progressions modérées (quelques points de pourcentage) ont été enregistrées sur les principales places alors même que la volatilité était limitée. Cette hausse ordonnée a principalement profité aux valeurs pétrolières, bien orientés après les accords de baisse de production initiés par l'OPEP, et à certaines valeurs technologiques (en particulier les semi-conducteurs). [...]
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