Il convient tout d'abord de définir les termes.
L'INVESTISSEMENT désigne le plus souvent le capital fixe : il s'agit de créer ou d'acquérir des biens de production ou d'équipement. Dans un sens plus large, investir c'est aussi pour une entreprise ou un pays augmenter le stock des moyens de production et développer les infrastructures, l'acquisition des connaissances et la formation des hommes. L'investissement est alors un acte qui permet d'accroître ou de renouveler tout type de capital, ce qui prend compte l'investissement immatériel. La Comptabilité Nationale définit un agrégat qui permet de quantifier l'effort d'investissement des différents secteurs institutionnels : la formation brute de capital fixe (FBCF). L'effort d'investissement de la nation est mesuré par le taux d'investissement. L'investissement est un flux alors que le capital est un stock. Il ne faut pas confondre comme cela est souvent fait investissement et placement.
Au niveau de l'entreprise l'investissement permet un accroissement de la capacité de production et/ou une modification de la combinaison productive. Il engage de façon plus ou moins irréversible sur le long terme ce qui implique un risque face aux modifications de l'environnement économique.
[...] Les MARCHES FINANCIERS sont les marchés de capitaux à long terme (généralement au-delà de 7 ans). En effet, les marchés de capitaux où se rencontrent les offres et les demandes de capitaux (agents à capacité de financement et agents à besoin de financement) se divisent en deux sous- ensembles, marchés monétaires et marchés financiers. Dans le marché financier, les capitaux sont initialement obtenus contre l'émission de titres sur le marché primaire, puis ces titres sont revendus sur le marché secondaire où leur cours varie quotidiennement en fonction des offres et des demandes dont ils font l'objet. [...]
[...] Qu'est-ce qui fait que les entreprises privilégient parfois la voie de l'intermédiation bancaire à celle des marchés de capitaux? Il est tout d'abord nécessaire de préciser que la banque offre à ses clients des services qui peuvent se révéler particulièrement utiles. Ainsi, elle met des coffres à disposition de ses clients (protection de l'épargne) ; elle fournit également des informations ; elle peut réaliser des opérations de gestion et de courtage des devises et des titres. La banque offre en définitive un cadre sécurisant aux agents économiques qui la sollicitent. [...]
[...] Les règles d'émission sont simplifiées. - le nouveau marché : créé en 1996, destiné aux Petites Entreprises à Très Fort Potentiel Capitalistique (start-up, entreprises de haute technologie). Malgré cette pluralité des marchés financiers, différenciés de par leur nature et de par le type de produits échangés, l'analyse économique se contente de postulats généraux et uniques, qui valent pour toutes les sortes de marché financier. En effet, les thèses classiques considèrent que les marchés financiers sont l'exemple type du modèle du marché de concurrence pure et parfaite, puisqu'ils réunissent les conditions d'atomicité (il y a de très nombreux agents sur le marché, aucun intervenant ne le domine, les acteurs sont dits price-taker de transparence (information accessible pour tous), et de fluidité (pas d'impôts ni de taxes, libres entrées /sorties). [...]
[...] La caractéristique principale des marchés financiers est que la valeur des titres échangés connaît de nombreuses fluctuations. Ces fluctuations ont une double origine :d'une part, certains évènements se produisent qui touchent l'économie dans son ensemble (crise monétaire, dévaluation, augmentation des prix du pétrole), ou d'ordre politique (crise gouvernementale, guerre on dit que le marché est orienté à la baisse/à la hausse ; de l'autre les fluctuations sont dues à des évènements propres à l'entreprise émettrice du titre ( le lancement d'un produit, l'extension géographique, réorganisation de la gestion L'effet sera alors ressenti seulement par l'entreprise en question. [...]
[...] On parle dans ce cas d'autofinancement. On dira de cette entreprise qu'elle a des capacités de financement. L'autofinancement est en grande partie constitué des bénéfices non distribués. A cela, il convient également d'ajouter les amortissements. Les amortissements, rappelons-le, une opération qui consiste à prendre en compte le vieillissement des biens de production, leur obsolescence, ce afin de prévoir leur remplacement. Les bénéfices non distribués et l'amortissement forment donc l'autofinancement. Il est également nécessaire de préciser que la possibilité ou non d'un autofinancement de l'investissement dépend en grande partie de la répartition de la valeur ajoutée de l'entreprise entre les profits et la rémunération des salariés. [...]
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