La crise financière mondiale, causée par la crise des ''subprimes'' aux Etats-Unis a débuté au Printemps 2007. A la base seulement crise immobilière, l'insolvabilité des débiteurs et la baisse des prix de l'immobilier ont précipité de nombreuses sociétés de prêt à risques et d'établissement d'assurance à la faillite ou à la fermeture. Cet effondrement du système de crédit américain a contaminé les grandes banques qui finançaient ces établissements de crédit. Par effet de contamination, elles s'endettent auprès de la Banque Centrale américaine qui s'endette elle-même auprès des grandes banques internationales (dont la Banque Centrale Européenne). Cette dernière augmente les taux de crédit des banques nationales et la crise financière devient mondiale. Celle-ci est aujourd'hui considérée comme la plus grave crise bancaire depuis La Grande Dépression de 1929 et a bouleversé le paysage bancaire international. Le système capitaliste actuel s'en trouve ébranlé et, selon Warren Buffet, repris par Nicolas Sarkozy, il faut ''moraliser'' celui-ci.
Aujourd'hui, selon ''Le Figaro'', 80% des Français se disent inquiets et anticipent une crise grave. La crise étant globale, le système de crédit français n'échappe pas à ses effets néfastes.
Dans quelle mesure est touché le système de crédit français en cette période de crise?
[...] Conclusion En cette période de crise financière mondiale, le système de crédit français est touché : les banques françaises affichent des résultats en bernes par rapport en 2007 et les pertes sont énormes. Le marché du crédit immobilier est le plus affecté et la situation peut encore empirer en raison de la frilosité bancaire actuelle et la méfiance des acheteurs. Cependant, on ne peut envisager des conséquences vraiment dévastatrices. Les banques malgré les pertes auront des résultats cumulés de plusieurs milliards d'euros. [...]
[...] La crise étant globale, le système de crédit français n'échappe pas à ses effets néfastes. Dans quelle mesure est touché le système de crédit français en cette période de crise? Nous verrons d'abord que la crise internationale a des effets directs sur le système bancaire français puis nous nuancerons ce constat en prenant pour base de réflexion les propos des principaux intéressés. L'influence de la crise est réelle Les résultats des banques en berne La crise financière actuelle a touché en premier lieu le marché interbancaire qui met en évidence l'interdépendance des banques. [...]
[...] Paradoxalement, le crédit a créé cette crise mais va donc peut-être servir à la résoudre, en relançant la demande. Bibliographie rentabilité des banques françaises'' par Laura Berny et Guillaume Maujean. [...]
[...] Les banques françaises sont en situation, malgré la crise actuelle, de gagner des milliards d'euros cumulés en 2008''. D'ailleurs la grande campagne de communication de la Société Générale du mois de novembre 2008 affirme qu'ils ''n'ont jamais autant prêté à leurs clients.'' Ces propos sont partagés par les autres banques qui n'hésitent pas dans cette période de crise à proposer de nouveaux produits ou contrats ultra-accréditifs (carte bancaire etc.). Les politiques de communication des grandes banques ainsi que leurs stratégies auprès des consommateurs prouvent qu'elles ne sont pas alarmées et qu'elles ont les moyens de conquérir de nouveaux clients grâce aux crédits. [...]
[...] Le constat est implacable; la crise financière a provoqué l'effondrement du crédit immobilier. Leur attribution n'a jamais été aussi basse en France, même lors de la crise du début des années 1990.Selon une étude de l'Observatoire Crédit logement/CSA publiée le 21 octobre, le marché des crédits immobiliers a fortement reculé, de au troisième trimestre 2008 par rapport au trimestre correspondant de 2007. Les mauvais résultats ont rendu les banques prudentes, voire frileuses à octroyer des crédits. Les critères pour en obtenir ont durci, et les taux d'intérêt ont augmenté pour dépasser largement 5%. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture