La maîtrise de l'inflation et par conséquent de la déflation est devenue un des principaux indicateurs de la politique monétaire depuis l'adhésion du traité de Maastricht du 7 février 1992. Les différents pays sont contraints au respect du traité et à une harmonisation des taux.
La France est une des actrices et doit également satisfaire à cette stabilité. La Banque Centrale Européenne y veille par l'intermédiaire des banques nationales.
Il faut savoir que la France a été victime de la fluctuation de ces taux, au cours du XX ème siècle, phénomène déclanchant des périodes de crises. L'objet de cette étude est de montrer quelles ont été ces crises mais aussi d'en définir les termes. En dernier lieu, il sera d'actualité de juger des bienfaits d'une inflation maîtrisée, quand la conjoncture actuelle est tout autre.
[...] On la qualifie d'école des anticipations rationnelles. Le cœur de cette doctrine est fondé sur le fait que les acteurs économiques ne font pas d'erreurs systématiques de prévisions mais, qu'au contraire leurs prévisions sont globalement justes. L'adjectif rationnel ne doit pas être opposé ici à irrationnel en ce sens qu'il y aurait de bonnes et de mauvaises anticipations. Dans cette logique en effet, la capacité des acteurs à collecter de l'information sur le futur ajoutée à l'efficience des marchés, fait que l'incertitude soulignée par Keynes disparaît. [...]
[...] Il convient par ailleurs de raisonner en termes d'anticipations du niveau des prix puisque les agents négocient leurs hausses de salaire en fonction de la hausse qu'ils prévoient pour le niveau des prix. Après des applications non totalement en adéquation, le modèle a connu des critiques importantes. Les critiques La critique de la courbe de Phillips par Phelps (1967) puis Friedman (1968) Phelps puis Friedman vont apporter le raisonnement théorique qui permet de réfuter le possible arbitrage entre inflation et chômage. [...]
[...] Avec cette hypothèse, l'inflation ne peut plus être une solution. Ainsi, un accroissement du déficit budgétaire va immédiatement donner naissance à des réactions conduisant à des hausses nominales des prix, mais aussi des salaires sans qu'il y ait accroissement des flux réels. Dans le même temps, un effet d'éviction se produira sur les marchés financiers. De ce fait, les gouvernements sauf à pratiquer l'effet de surprise , ce qui ne peut qu'être exceptionnel, doivent se cantonner dans une gestion prudente offrant aux acteurs un cadre stable ou les marchés pourront assumer pleinement leurs fonctions. [...]
[...] Les conséquences de la déflation Que se passe-t-il lorsque les prix diminuent ? Si la hausse des prix est un signe de dévalorisation monétaire, la baisse a un effet contraire. Les avoirs monétaires se revalorisent donc automatiquement accroissant d'autant le patrimoine de chaque détenteur de monnaie. La question se pose alors de savoir ce que vont faire les possesseurs de cette nouvelle richesse. Selon la thèse de Pigou, ce pouvoir d'achat accru aurait dû donner naissance à une vague de nouvelles dépenses. [...]
[...] Deux questions se posent alors. La première porte sur le temps d'adaptation des salaires au niveau d'inflation. A priori, on pourrait considérer qu'un délai de réaction est nécessaire. Le niveau des salaires ne s'ajusterait qu'avec retard, ce qui offrirait à l'inflation quelques degrés de liberté. Il suffirait que l'inflation anticipée soit inférieure à l'inflation réelle pour que l'accroissement de la masse monétaire soit un moyen pertinent de développer la production et l'emploi. Mais, a posteriori, comme le veut la logique des anticipations adaptatives, il est évident que les acteurs vont anticiper cette manœuvre des autorités. [...]
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