inflation, ses causes, ses coûts, prix à la consommation, taux d'intérêt, déficits budgétaires
Aujourd'hui une baguette de pain coûte aux alentours de 1€, c'est-à-dire plus de 6 francs. Il y a une quarantaine d'année, la baguette de pain coûtait 60 cents de francs. De façon générale, dans notre économie tous les prix ont tendance à grimper dans le temps. Cette élévation du niveau général des prix est appelée inflation.
Les économistes mesurent la quantité des biens et services produite par l'économie avec le PIB. Le coût de la vie et son évolution est mesurée par l'indice des prix à la consommation. L'idée est que si on veut comparer les salaires de 1930 par exemple, et ceux d'aujourd'hui, il faut trouver une manière de transformer les sommes monétaires de l'époque (en francs ou dollars par exemple) en pouvoir d'achat. C'est ce que fait l'IPC ou indice de prix à la consommation.
[...] Les informations relatives à la nature des financements obtenus fournissent, quant à elles, des indications sur les substitutions réalisées entre les différentes formes d'endettement. L'EIT présente un intérêt d'autant plus marqué en Union monétaire qu'il enregistre les sources d'endettement externe des agents non financiers résidents. fin de la définition De janvier 1992 à janvier 1998, le taux de croissance annuel moyen a été de l'EIT a été de évolution compatible avec une faible inflation, compte tenu de la croissance peu élevée du PIB. La croissance de l'EIT est restée dynamique au cours du premier trimestre 2000. [...]
[...] Nous envisagerons ensuite la question de l'importance des déficits budgétaires qui obligent les gouvernements à créer (de façon plus ou moins directe) une importante masse de monnaie, afin de les financer. Finalement nous verrons le lien entre inflation, coûts salariaux et profits excessifs : une question importante en effet est de comprendre si des facteurs non typiquement monétaires peuvent être des causes d'inflation. Après avoir saisi les causes de l'inflation, il faudra se poser la question des conséquences. Comment l'inflation influe elle les marchés des biens et service ou le marché du travail ? Une inflation élevée a t –elle des effets nocifs sur la production et l'emploi ? [...]
[...] L'Allemagne, en pleine sortie de guerre et remboursement des réparations avait un déficit budgétaire extrêmement élevé, que le gouvernement remboursait en créant abondamment de la monnaie. Entre janvier 1922 et janvier 1923, la masse monétaire a été multipliée par 16. Entre janvier 1923 et octobre 1923, la masse monétaire a été multipliée par Les prix ont été multiplié par c'est-à-dire que la masse monétaire réelle a été multipliée par 0,11. Le gouvernement a du acheter des presses d'imprimerie pour pouvoir imprimer des billets plus rapidement. [...]
[...] Les prix ne se fixent donc plus au croisement de l'offre et de la demande (donc sous l'effet conjugué de l'offre et de la demande) mais sont décidés par les entreprises (qui sont des price makers) selon la règle bien connue qui dit que sur ces marchés, le prix est égal au coût moyen plus les marges de profit. Ainsi, la reconcentration d'un marché favoriserait une augmentation de la marge de profit qui pousserait l'inflation à la hausse. En effet, dans ce cas les prix augmentent, les salaires réels diminuent, les travailleurs exigent des augmentations de salaire, on dit qu'une spirale inflationniste s'amorce. Ainsi, les keynésiens recommandent par exemple des politiques de limitations des hausses de salaire pour limiter l'inflation. L'inflation, le chômage et la production. [...]
[...] A cette même période, l'inflation reculait au Japon et en Europe pour se situer à et à respectivement. La banque mondiale constate aussi que l'inflation des prix à la consommation s'est accélérée beaucoup plus rapidement dans les pays en développement que dans les pays développés source : rapport banque mondiale 2008. Dans la majorité des pays en développement, l'augmentation de l'indice de l'inflation était due principalement aux effets directs des prix élevés des matières premières ; les augmentations de l'inflation de base (hors alimentation et énergie) étaient limitées. [...]
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