L'impact des normes IFRS sur les parties prenantes de l'entreprise

Thèmes abordés

Impact des normes IFRS, parties prenantes de l'entreprise, entreprise, International Financial Reporting Standards, marchés de capitaux

Résumé du document

Les normes IFRS se sont développées avec l'avènement des marchés financiers engendrant un impact très important dans la relation entreprise et actionnaires, propriétaires de l'entreprise.
Cependant, l'entreprise ne peut se résoudre en une fonction de propriété qui serait limitée aux actionnaires, mais elle doit être appréhendée comme un ensemble complexe où chaque partie prenante à un droit sur les objectifs de l'entreprise . L'objectif du dirigeant est de maximiser l'intérêt des actionnaires tout en respectant les contrats noués avec les différentes parties prenantes.
Pour exister, l'entreprise s'appuie également sur les autres acteurs que sont les salariés, ses clients, ses fournisseurs, ses établissements financiers, les collectivités publiques.

Extraits

[...] Les acteurs du marché doivent désormais prendre en compte la dimension comptable dans leurs analyses. Avec l'intégration du niveau de volatilité dans les états financiers, ils doivent proposer des stratégies adaptées aux niveaux de volatilité de l'entreprise. Les salles de marchés et les centres d'analyses financières opérer à une refonte de leur système de communication, et plus particulièrement au sein des banques d'investissement entre leur back office et front office afin d'appliquer au mieux la stratégie de l'entreprise lié aux risques de marchés. B. L'intérêt de cette harmonisation pour les financiers. [...]

[...] La publication du rapport annuel étant obligatoire pour les sociétés cotées en bourse, il n'est donc pas difficile de se le procurer. Téléchargeable gratuitement via la plupart des sites des entreprises cotées, ce document reste la source d'analyse la plus utilisée des financiers. En effet, ces états (bilan, compte de résultat, état des variations de capitaux propres, tableau de flux de trésorerie, etc.) détiennent une grande partie de l'information et permet d'analyser la rentabilité, le risque, et servent à comprendre la stratégie d'une entreprise. [...]

[...] Le PCG issu des institutions françaises alors que les normes IFRS ont été décidées par des organisations privées et indépendantes des pouvoirs publics et politiques. Les normes IFRS, à la différence du PCG, ne font pas la distinction entre les comptes sociaux et les comptes consolidés. Ce qui rend la compréhension des écritures plus abordables pour les investisseurs. Un des grands principes de la comptabilité française réside principalement dans les coûts historiques alors que les normes IFRS utilisent une approche plus économique et se fondent principalement sur la méthode du fair value (ou en français la juste valeur dans ses évaluations. [...]

[...] Ces deux normes prônent la valorisation systématique des instruments financiers à leur valeur de marché. Les banques craignent que cette valorisation en valeur de marché entraîne un accroissement de la volatilité de leurs fonds propres dans les normes IFR ; méthode qui consiste à valoriser un bien à sa valeur de marché aussi bien à la hausse qu'à la baisse, prise en compte de la réalité économique de la situation de l'entreprise. Elles s'inquiètent d'une extension de la juste valeur (avec le projet de full fair value que l'IASB n'a pas encore imposé) qui entrainerait une dépendance de leurs ressources aux fluctuations des marchés et les rendraient instables. [...]

[...] Ce qui peut relancer le débat sur la pertinence de ce changement. De nombreux travaux de recherches[5] menés ces dernières années peuvent nous aider à comprendre et trouver une solution au débat. Les éléments immatériels, incluant la sont souvent présentés comme une voie d'amélioration possible du bien fondé de l'information comptable. C'est pourquoi la pertinence de l'intégration à l'actif de ces dépenses est au cœur de ces travaux. Par exemple, les travaux de Zhao démontrent que l'information publiée sur ces dépenses améliore l'utilité des résultats et des valeurs comptables pour les marchés. [...]