L'invention de la monnaie est imputée à Crésus, roi de Lydie, bien avant Jésus Christ. La monnaie est l'ensemble des actifs financiers utilisés pour régler des transactions : c'est l'intermédiaire des échanges. Les dents de chien dans quelques îles de l'Océanie ou les coquillages dans certaines parties de l'Afrique, l'or jusqu'à la fin du 19ème siècle sont autant d'exemples de monnaie.
En effet, ce n'est pas le bien matériel utilisé, mais la convention sociale selon laquelle il sera reconnu comme mode de paiement par l'ensemble de la communauté.
Orléan et Aglietta (1984) montrent dans « la violence de la monnaie » que la monnaie n'est pas seulement la base de l'économie marchande, elle fonde aussi le lien social. Reprenant la thèse du philosophe René Girard, ils montrent que la monnaie dévie le désir mimétique des individus et la violence qui en découle sur les objets échangés grâce à elle.
[...] Ils doivent garder une certaine quantité qui est le taux de réserve. Exemple : 100 unités d'or déposées. Les déposants se les échangent par des lettres de change. Donc 100 unités d'or circulent dans l'économie. L'orfèvre prête ces 100 unités d'or. On a donc des crédits. Ils nourrissent à leur tour l'économie. Donc 200 unités d'or circulent dans l'économie. Si tout se passe bien, en les 100 unités d'or prêtées sont remboursées donc on a 300 unités d'or. C'est la création monétaire. [...]
[...] Remarquons enfin que le crédit n'est pas la seule source de création monétaire, même si c'est la plus importante : on trouve aussi comme source de création, l'acquisition de devises et les créances sur l'Etat. Les devises ne sont pas une monnaie signe dans l'économie nationale (on ne peut pas payer avec) : elles sont une créance monétaire sur l'étranger. Finalement lorsque l'Etat a besoin de trésorerie, il s'adresse aux banques (banques de dépôt ou banque centrale), comme le ferait un particulier (à une banque de dépôt). [...]
[...] Cette période devrait être suivie par une reprise progressive. En particulier, s'il s'avère durable, le recul des cours du pétrole par rapport à leur pic atteint en juillet contribuera à renforcer le revenu disponible en termes réels, le niveau d'emploi demeurant élevé et le taux de chômage historiquement bas. De plus, la croissance de l'économie mondiale devrait rester relativement solide, bénéficiant principalement de la croissance soutenue dans les pays émergents. Cette évolution devrait soutenir la demande étrangère de biens et de services adressée à la zone euro et donc l'investissement. [...]
[...] Le prix de la force de travail est le salaire. Les travailleurs échangent les services de leur travail contre de la monnaie. Les gens achètent ou vendent des biens contre de la monnaie et ils acceptent cet échange, non pour consommer directement, mais parce que la monnaie assure une possibilité de consommation ultérieure. On peut ainsi dire que la monnaie permet l'assurance d'une utilité espérée ou l'intertemporalité des échanges. Quand j'échange des oranges contre des concombres, c'est du troc. L'avantage de la monnaie sur le troc, l'avantage de l'économie marchande sur l'économie de troc est une utilité intertemporelle. [...]
[...] La question de ce pouvoir est au cœur de la construction de la BCE. La banque de France est une banque qui prête à l'Etat et se pose donc de la question de l'indépendance de l'Etat vis-à-vis de cette banque privée et de ses investissements. La banque de France passe du statut d'une banque privée à une banque publique. Avec la BCE la banque de France devient indépendante avec des missions précises, qui lui sont confiées par la BCE. Tout pays a une banque centrale sauf la Somalie. [...]
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