Nous verrons dans ce mémoire qu'a la suite de différents cracks, scandales financiers, et autres actes de terrorisme, le marché a chute très fortement en quelques années. Les investisseurs particuliers ou tout du moins une grande part d'entre eux ont fui la place boursière de Paris.
Les différentes institutions ont réagi depuis et se sont profondément transformées.
Nous verrons que la bourse de Paris a subi de profonds changements pour redevenir attractive. En effet elle n'est plus une entité indépendante et isolée, elle fait désormais partie du réseau EURONEXT et est donc maintenant tenue aux nouvelles obligations dictées par les directives européennes.
Ainsi il n'y a plus un premier et un second marché mais une liste unique, compartimentée en fonction de la taille des entreprises. Cette évolution permet une augmentation sensible de la visibilité. Ainsi, les petites capitalisations boursières sont désormais soumises aux mêmes règles que les grosses. Les analystes se chargent d'étudier leur structure et communiquent désormais ces informations. L'éclatement de la bulle internet était dû pour partie à ce manque de transparence des petites valeurs. Cette réforme permet donc de réduire les chances qu'un tel scénario ne se reproduise.
Par ailleurs nous allons voir l'impact que la fusion de la Commission des opérations de bourse (COB), du Conseil des Marchés Financiers (CMF) et du Conseil de Discipline de la Gestion Financière (CDGF) en une seule et même entité appelée AMF (Autorité des Marchés Financiers) a eu sur la place boursière française mais également a l'étranger.
Nous verrons en effet que les anciennes institutions ont acquis un certain nombre de pouvoirs en fusionnant. L'Autorité des Marchés Financiers a notamment la possibilité de poursuivre les délinquants financiers en France mais également a l'étranger, peut réaliser des perquisitions en collaboration avec la brigade financière ainsi que le pole financier du tribunal de Paris. Ceci diminue les risques de manipulation de cours de bourse, de délits d'inities,… même si cela ne les éliminera pas totalement.
Ensuite, nous aborderons le sujet des agences de notation. Nous verrons que celles-ci ont réagi suite aux différents scandales dans lesquels elles ont été impliquées, et s'engagent désormais a plus de transparence.
Nous verrons ce que toutes ces modifications ont entraîné. Nous verrons ainsi qu'elles ont permis au marché de regagner la confiance perdue, le marché a franchi la barre symbolique des 4000 points, on voit apparaître a nouveau des ouvertures de capital en nombre, ce qui est un signe que le marché reprend confiance. Ce retour de confiance entraîne une croissance forte des indices. Cependant, nous verrons qu'une certaine peur subsiste concernant notamment les agences de notation qui ont un réel déficit de confiance. Or le système financier ne repose que sur la confiance et la transparence de l'information. Les espoirs de voir ces agences réagir fortement et modifier leurs modes d'analyse et de communication sont réels car leur client est le marché. Or ce dernier ne repose que sur la confiance. On peut penser que le management de ces compagnies est pleinement conscient de ce fait et ne souhaite pas voir sa clientèle se tourner vers un autre mode d'évaluation.
Nous essaierons donc de montrer qu'aujourd'hui le marché va beaucoup mieux et se porte même plutôt bien malgré le fait que certains traumatismes soient encore présents. Nous verrons donc qu'il faudra donc du temps et qu'il faudra encore faire quelques reformes pour qu'il soit définitivement « guéri ».
[...] Par exemple, chez Moody's, la meilleure note est AAA L'Etat français, bénéficie de cette note. Si une société obtient une note de AAA, la note juste en dessous, cela crée un écart de 25 points ( 0.25 Ainsi, si le Bon du trésor a 10 ans est de l'obligation de la société a 10 ans devra être de La notation BB-and B que l'on appelle “junk bonds ou obligations pourries peuvent quant à elles créer un spread de 250 à 275 points. [...]
[...] Est elle due a la méfiance des agents sur la véracité des comptes d'activité publiés ? Il semblerait que les sociétés privées de notation ainsi que les sociétés qu'elles notent, doivent accepter quelques concessions pour éviter une crise fatale de confiance entre elles. C'est pourquoi il serait souhaitable de créer les forces d'opposition aux agences de notation pour que les notes publiées par ces agences, qui sont a la base seulement de simples avis puissent devenir une sorte de réalité absolue pour le marche. [...]
[...] L'environnement de la société est-il porteur ? Une introduction en bourse sur un secteur porteur est plus facile à vendre que sur un secteur dont le taux de croissance stagne. Cependant, des affaires moins médiatiques peuvent tout autant se révéler de bonnes affaires pour peu que la rentabilité soit au rendez-vous. A savoir : veillez à ne pas surpayer vos titres sur des secteurs en vogue La situation financière de l'entreprise est-elle saine ? Point important à vérifier, l'endettement de l'entreprise divisé par ses fonds propres se doit d'être décent après une éventuelle augmentation de capital. [...]
[...] Autrement dit, les investisseurs y bénéficient de certaines garanties : publication des comptes semestriels et annuels sur le site Internet d'ALTERNEXT (mais pas au Balo juge trop obsolète), obligation de maintien de cours en cas de changement de majorité dans le capital, déclaration de franchissement de seuil au-dessus de obligation d'avoir un listing sponsor (avocat, expert-comptable ou encore société de conseil) chargé de garantir l'information financière transmise au marché. Par ailleurs, l'exemption de l'impôt de Bourse ( du montant total de l'investissement dépassant le seuil de euros), réservé jusque-là aux valeurs des Bourses régionales et du nouveau marché, est étendue à toutes les valeurs de l'EUROLIST du compartiment C (capitalisation inférieure à 150 millions). Cela dit, quels changements la liste unique a-t-elle apporté pour les actionnaires individuels ? [...]
[...] En l'occurrence le problème dans ce cas était la différence entre le cours de l'action et le prix de vente des actions introduites. L'écart était de moins de 30 cents par action entre l'offre de vente de l'Etat et le cours avant introduction. Cet écart beaucoup trop faible n'a pas convaincu les investisseurs et notamment les actionnaires minoritaires qui ne se sont rués sur ce titre, ce qui a entraîné la situation évoquée plus haut. CONCLUSION Nous avons vu dans ce mémoire qu'a la suite de différents crashs, scandales financiers, et autres actes de terrorisme, le marché avait chute très fortement en quelques années. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture