Globalisation financière, régime monétaire, déréglementation de la finance, mécanismes d’adaptation des entreprises, concurrence interentreprises,
Dans les années 90, trois séries de mutations ont vu le jour et ont amplifié le poids des contraintes pesant sur les entreprises.
Les années 80 ont été des années de transition, le régime de production qui se met en place n'est pas encore stabilisé, les vrais changements commencent à partir des années 90.
La première évolution par rapport aux années 80 est dans le domaine de la finance, à la déréglementation des marchés s'ajoute un phénomène de mondialisation de la finance.
[...] Le régime keynésien de long terme est un régime dirigé par les acheteurs du fait de l'excès de l'offre de travail. Seul un emballement déflationniste est possible en raison du pouvoir des clients sur les entreprises et des entreprises sur les salariés. Désormais lorsque les investisseurs font leurs arbitrages ils regardent des variables réelles telles que le taux de profit et la croissance de l'entreprise. Fondamentalement cependant, l'élément désormais essentiel du calcul de la prime de risque est le déséquilibre potentiel sur le marché des biens, donc une variable réelle. [...]
[...] (changements des années 90) ▲Attention. Seules les grandes entreprises ont recours à la finance de marché. Les changements des structures de financement donnent naissance à de nouvelles contraintes pour les entreprises, et à l'adoption de nouveaux mécanismes d'ajustement privilégiés par celles-ci. Le ratio désormais essentiel est celui de et non plus celui (bien sur ce ratio compte toujours mais il n'est plus essentiel.) ROE = Retour sur Investissement profit/capitaux) 28-03-2013 Il faut avoir à l'esprit les changements qui se sont produits dans les années 90' et leurs conséquences. [...]
[...] Quelles sont les conséquences de ces transformations sur l'activité réelle ? III. Les mécanismes d'adaptation des entreprises aux nouvelles contraintes diffusées par la finance de marché, ainsi qu'aux contraintes croissantes de la concurrence interentreprises. (Conséquences des transformations) Les entreprises subissent le poids de la concurrence croissante (ouverture des marchés n'aide pas, surtout avec l'arrivée de l'Inde et de la Chine) et font, de plus, face à une nouvelle contrainte financière (ROE). Les entreprises subissent une multiplicité de contraintes avec de nouvelles structures financières et une concurrence exacerbée entre nation. [...]
[...] Les entreprises sont soumises à une double contrainte. Le capitalisme est actionnarial car il est supposé répondre aux exigences des actionnaires. ▲Attention : les fonds propres ne sont qu'une partie du capital, c'est pourquoi on observe une baisse du dénominateur. Dans les années 80' on observe un déplacement du rapport de force au profit des entreprises, dans les années 90' le rapport de force se déplace au profit des actionnaires. Ce capitalisme est aussi patrimonial puisque les transformations évoquées ont produit de nouvelles contraintes et régulations économiques. [...]
[...] On peut s'attendre logiquement, eu égard à ces transformations à une hausse des salaires et donc à une hausse du niveau de vie des salariés. Cependant, on constate une baisse de la part des salaires dans la VA. Cela ne signifie pas que le salaire réelle a baissé mais que sa part dans la distribution des revenus de l'Entreprises a baissé. Le ratio Salaire/VA avait été stabilisé pendant le fordisme et à partir des années 80' on assiste à une diminution de la part des salaires (et donc une hausse de la part des profits). C'est une redistribution nouvelle de la VA. [...]
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