Le patrimoine a longtemps été assimilé aux préoccupations des familles quant à la transmission d'un nom, d'une terre, d'une tradition culturelle et familiale. En effet, d'origine latine, le terme de patrimoine désignait autrefois l'ensemble des biens reçus de ses parents par héritage.
La notion de patrimoine englobe désormais des réalités toutes autres. Le patrimoine ne désigne plus seulement un héritage, mais aussi un ensemble de droits et d'obligations. Ce sont ces droits et obligations qui, subordonnés aux décisions politiques, influencent profondément l'environnement financier, juridique et fiscal.
Dans cet environnement, l'investisseur privé peut difficilement gérer seul son patrimoine. Il sollicite alors des conseils. S'il s'entoure de plusieurs spécialistes (notaire, assureur, banquier), il prend le risque qu'aucun d'entre eux n'ait une vision globale de son patrimoine ; chacun apportant des solutions dans son domaine de compétence. Seul un gestionnaire de patrimoine, par l'utilisation d'une approche globale, peut répondre aux objectifs et aux attentes de son client. Il a pour mission de rendre cohérente l'organisation du patrimoine d'un investisseur privé.
Pour apporter des préconisations et des recommandations pertinentes, il doit maîtriser les règles fiscales, juridiques, financières et développer un savoir-faire en matière de négociation.
Il est à noter ces dernières années une forte évolution du métier de gestion de patrimoine, ainsi que de la structure de la clientèle privée, ce qui a eu pour conséquence de profondément modifier le paysage de la gestion privée aussi bien en France qu'à l'étranger.
D'autre part il est important d'insister sur le fait que les banques privées ont un fonctionnement différent de celui des banques de détail, que ce soit dans l'approche client (c'est à dire dans la méthode patrimoniale et dans la gestion des portefeuilles) ou dans la gestion des risques liés à l'activité.
La clientèle privée a des demandes relativement simples en apparence, comme la recherche de performances, obtenir des revenus complémentaires et bénéficier d'avantages fiscaux. L'optimisation de la transmission de leur patrimoine, l'une de leurs principales préoccupations, s'inscrit dans ce cadre.
C'est pourquoi, nous verrons dans une dernière partie les principaux éléments dont doit tenir compte le Conseiller en Gestion de Patrimoine afin de conseiller au mieux leurs clients dans ce domaine.
[...] Depuis peu, une nouvelle segmentation de la BPF a été mise place. Désormais les clients sont répartis en fonction des actifs financiers sous contrôle, mais également en fonction de leur âge. La gestion de fortune conserve quant à elle la même classification qu'auparavant (cf. annexe 1 : La segmentation de la Banque Privée France La tendance actuelle consiste à gérer les clients privés en dehors des agences classiques. Les banques essaient de drainer ce type de clientèle vers des centres privés. [...]
[...] Leur patrimoine privé familial est supérieur à d'euros. Ces investisseurs privés sont généralement à la recherche d'une gestion internationale de leurs actifs financiers et patrimoniaux. Seuls quelques établissements financiers internationaux très spécialisés sont capables de satisfaire les attentes de ces investisseurs. Leurs actifs financiers sont généralement supérieurs à plusieurs dizaines de millions d'euros. Les patrimoines privés compris entre et d'euros représentent le segment "gestion de fortune". A la recherche de solutions personnalisées, ils sont suivis par des gérants de fortune qui les mettent en relation avec les spécialistes le cas échéant (ingénierie patrimoniale et financière). [...]
[...] Assurance vie et transmission de patrimoine 2. L'assurance vie, un outil de placement sur le long terme 3. L'assurance vie et le PEP INTRODUCTION Le patrimoine a longtemps été assimilé aux préoccupations des familles quant à la transmission d'un nom, d'une terre, d'une tradition culturelle et familiale. En effet, d'origine latine, le terme de patrimoine désignait autrefois l'ensemble des biens reçus de ses parents par héritage. La notion de patrimoine englobe désormais des réalités toutes autres. Le patrimoine ne désigne plus seulement un héritage, mais aussi un ensemble de droits et d'obligations. [...]
[...] Les objectifs sont différents selon l'âge du client, son niveau de patrimoine, son tempérament. Ils évoluent en fonction de l'environnement familial et économique. On peut distinguer trois phases : - La phase de constitution Acquérir sa résidence principale Obtenir des revenus complémentaires Maîtriser la pression fiscale sur ses revenus - La phase de développement Diversifier son patrimoine (acquérir de l'immobilier locatif, par exemple) Participer ou financer les études de ses enfants Valoriser son capital Maîtriser la pression fiscale sur les revenus et le capital Préparer sa retraite (compléter les revenus futurs) - La phase de transmission Aider ses petits-enfants et ses enfants (donations ) Assurer la protection du conjoint survivant Transmettre en gardant la maîtrise de son capital Réduire la pression fiscale Il est nécessaire de prendre en compte ces différentes problématiques car ce sont elles qui vont décider de la gestion à mettre en place par la suite. [...]
[...] La synthèse La synthèse présente les chiffres importants et les éléments clés des propositions, à savoir : - Les chiffres essentiels ayant trait à la situation actuelle de l'investisseur (notamment l'épargne, l'actif net, la pension de retraite de monsieur et madame et l'estimation des droits de succession à payer au décès de monsieur et/ou madame) - Les objectifs. Il s'agit de présenter les objectifs financiers (valorisation du capital, acquisition d'un bien) et patrimoniaux de l'investisseur privé. - Les recommandations patrimoniales. Il s'agit de présenter les conclusions du gestionnaire de patrimoine en matière d'enveloppes fiscales à privilégier, et en matière de dispositions patrimoniales à réaliser. [...]
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