Il s'agit de la recherche et de l'allocation des ressources stables. L'horizon prévisionnel est généralement de 5 à 10 ans. Cette gestion financière consiste d'une part en la sélection des investissements et d'autre part en choix de financement. Ces deux décisions sont indépendantes car le choix des investissements repose sur un raisonnement marginal alors que les choix en matière de financement présente un caractère global. Un des objectifs des décisions de gestion financière à moyen et à long terme est l'augmentation de la valeur de la firme c'est-à-dire l'enrichissement des actionnaires. La création de valeur passe nécessairement par des décisions d'investissements ou de choix de financement. Les investissements choisis déterminent la rentabilité économique globale de la firme mais également le risque global de l'entité. Pour savoir si un investissement est générateur de valeur, il faut comparer sa rentabilité économique avec le coût d'opportunité de son financement. Si la rentabilité économique couvre juste le financement il n'y aura pas de création de valeur ...
[...] La formalisation des investissements Tout investissement doit être traduit sous forme d'un échéancier de flux, c'est-à-dire d'une succession de flux sur un horizon pluriannuel déterminé. Pour établir cet échéancier on va respecter certains principes d'évaluation des flux, et utiliser un classement concernant les composants des flux annuels : Principes d'évaluation pour l'établissement d'un échéancier On doit raisonner uniquement sur les flux de trésorerie. Les flux de trésorerie sont les opérations qui vont affecter de manière effective les liquidités de l'entreprise au cours d'une période considérée. [...]
[...] Charges d'exploitation hors amortissement Matières premières par appareil : Autres charges variables unitaires : Charges structurelles annuelles : Autres charges de production par unité fabriquée : Charge de commercialisation annuelle : Autres charges de commercialisation par unité vendue : 300 III. Autres données prévisionnelles Le prix de vente du SWEET a été fixé à TTC par la direction commerciale. L'amortissement fiscal des matériels est linéaire, et la valeur vénale des équipements est supposée être la valeur nette comptable. Le besoin en fonds de roulement induit par ce projet a été estimé à 28% du CAHT. [...]
[...] On a alors : Valeur actuelle = Ft / = FEQt / (1+Rf)t Soit donc FEQt = Ft * ( (1+Rf)t / ) Application L'entreprise ZADO est cotée sur le second marché. Sa capitalisation boursière s'élève à 150 millions d'euros. Le taux de rendement brut des obligations garanties par l'état est de 5,5%. Le rendement espéré sur le second marché est estimé à 12% l'an. La société ZADO est spécialisée dans un seul secteur d'activité dont le β est égal à 0,8. [...]
[...] On peut ensuite estimer le TIR par une interpolation linéaire. Ou bien par le calcul suivant : I0 = ( F1 (1,08)1 + F2 (1,08)2 + F3 (1,08)3 + F4 (1,08)4 + . ) / ( 1 +TIR TIR = [ I0 / ( F1 (1,08)1 + F2 (1,08)2 + F3 (1,08)3 + F4 (1,08)4 + . ) Les critères de liquidité Le délai de récupération : Il s'agit du temps nécessaire pour que le cumul des flux nets de l'échéancier soit égal au coût initial de l'investissement. [...]
[...] On va donc utiliser le TIR modifié : Pour utiliser le TIR modifié, on fait l'hypothèse qu'on place les flux de chaque année sauf la dernière à 10% : Pour le projet P1, cela ne changerait rien mais on peut voir la différence sur P2 : - + ( 57 400*1,1 + ( + 50 488) ) / (1+TIRmodP2)² = 0 - + / (1+TIRmodP2)² = / (1+TIRmodP2)² = = * (1+TIRmodP2)² TIRmodP2 = (155 141/112 000)1/2 1 TIRmodP2 = 17,69% On répète ces calculs pour chaque projet et au finale on peut confirmer que le choix de la politique de renouvellement tous les 2 ans est la plus intéressante : P1 P2 P3 P4 VAN AEQ TIR TIR modifié TD 3 La société ALE est une société spécialisée dans la fabrication d'appareils électriques. L'essor commercial de son nouveau modèle d'appareil de chauffage d'appoint, le SWEET, est actuellement freiné par une capacité insuffisante de appareils par an et des délais de livraison qui s'allongent. Par ailleurs les coûts de production remettent en cause, à terme, la compétitivité des produits face à la concurrence. Le marché potentiel auquel peut prétendre ALE concernant le chauffage d'appoint SWEET peut être estimé à appareils par an, niveau qui devrait de stabiliser sur les années à venir. [...]
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