La plupart des pays de l'OCDE ont connu une évolution similaire au cours de la période. Certains connaissent même une situation encore plus défavorable (ainsi l'Italie, la Belgique, la Grèce et le Japon ont des taux d'endettement supérieurs à 100% de leur PIB). Cependant, il semble qu'un consensus international se dessine pour une réduction des déficits et dettes publics à l'avenir. C'est l'objet du Pacte de Stabilité et de Croissance au sein de l'Union Européenne qui prévoyait à l'origine d'imposer aux États membres des comptes publics en excédent, en autorisant un déficit allant jusqu'à 3% au cours des périodes de conjoncture défavorable. Il est clair néanmoins que les experts financiers ont du mal à imposer leurs idées aux gouvernements, comme le montre l'assouplissement récent du pacte.
Au cours des dernières années du XXe siècle, la plupart des pays de l'OCDE ont vu leur taux d'endettement se réduire légèrement. Celui de la France a ainsi, pour la première fois depuis 1980, diminué entre 1998 et 2001. L'importance et la vitesse du désendettement dépendent évidemment de l'évolution des déficits publics. En supposant un rythme de croissance de l'économie de 2,5 % et un solde des administrations publiques à l'équilibre à partir de 2006 (c'est à dire que le montant des recettes serait exactement égal à celui des dépenses), il faudrait près d'une quarantaine d'années pour ramener le ratio d'endettement à son niveau de 1980 d'après le ministère des finances et de l'industrie. Cette perspective de réduction du poids de la dette publique doit en outre être mise en regard du fait que les économies développées auront à faire face aux conséquences économiques et financières du vieillissement démographique. On peut émettre des doutes sur l'impact à long terme de l'endettement sur la croissance.
L'endettement public a pour rôle de lisser les fluctuations de la conjoncture et de soutenir temporairement l'activité économique lorsqu'elle en a besoin. Malgré tout, on peut émettre des doutes sur son impact à long terme sur la croissance : seulement 1.5% de croissance prévue pour 2005 en France.
Déterminer le « bon » niveau d'endettement public n'est pas exercice facile. Tout porte pourtant à croire qu'on est aujourd'hui bien au-dessus. En effet, la politique budgétaire doit veiller à éviter plusieurs risques :
1. Le basculement dans une dérive auto-entretenue de l'endettement public (l'État emprunte à la seule fin d'assurer le service de la dette : c'est l'effet « boule de neige »)
2. Le financement par l'emprunt de dépenses publiques sans effet positif véritable sur la croissance
3. Le gonflement des charges d'intérêt au détriment des dépenses publiques les plus utiles.
[...] Cependant, il semble qu'un consensus international se dessine pour une réduction des déficits et dettes publics à l'avenir. C'est l'objet du Pacte de Stabilité et de Croissance au sein de l'Union Européenne qui prévoyait à l'origine d'imposer aux Etats membres des comptes publics en excédent, en autorisant un déficit allant jusqu'à au cours des périodes de conjoncture défavorable. Il est clair néanmoins que les experts financiers ont du mal à imposer leurs idées aux gouvernements, comme le montre l'assouplissement récent du pacte. [...]
[...] L'ampleur des positions ouvertes est de nouveau proche des records établis en mars / avril 2004 : contrats sur le brut contrats sur l'essence (un contrat étant égal à barils). Les perspectives Aucune perturbation des approvisionnements physiques n'est observée : l'Irak conserve un volume d'exportations au moins égal à celui du début de l'année 2004, le volume de la production russe n'est pas affecté par les conséquences du dossier Yukos, la situation interne de l'Arabie Saoudite reste stable, les tensions diplomatiques relatives au nucléaire iranien ne s'aggravent pas. [...]
[...] A ses débuts, avec 4 actifs pour un retraité, l'équilibre était facilement atteint même avec des charges sociales faibles. Avec la diminution de ce ratio actifs/retraités, à 2 aujourd'hui et qui s'approchera de 1 après 2020, comment peut-on encore soutenir la possibilité d'une équité intergénérationnelle ? La génération du baby-boom a connu des prélèvements sociaux modérés pour les retraites lorsqu'elle était en activité. Alors qu'aujourd'hui elle se dirige vers la retraite, les taux prélevés sur la génération suivante vont inévitablement augmenter (à moins que les-dits retraités n'acceptent une baisse de leurs pensions de retraite On leur demandait 10 à 15% de leur revenu brut pendant leurs 40 années de cotisations et on leur promet 70% de leur salaire pendant leurs 20 à 30 ans de retraite Nul besoin d'être étudiant en école de commerce pour déceler la faille de l'équation ! [...]
[...] Le service des intérêts de la dette se substitue à des dépenses publiques utiles. Les conséquences sur l'activité économique de l'endettement sont difficilement mesurables. Il apparaît néanmoins qu'il compromet les perspectives d'avenir des agents privés. D'après Ricardo et certaines études empiriques, ceux-ci, redoutant une hausse future des prélèvements obligatoires, sont moins incités à investir et à consommer. ( C'est le théorème d'équivalence ricardien, qui a été repris par les nouveaux classiques. De plus, une situation d'endettement plus saine permet de se financer moins cher. [...]
[...] Il a acquis une dynamique autonome qu'il devient de plus en plus difficile à maîtriser. Par conséquent, il est de plus en plus urgent d'agir en faveur de sa réduction sa réduction. Une inégalité intergénérationnelle flagrante D'après l'agence de notation Standard & Poors, si rien n'est fait pour faire face au vieillissement de la population à l'avenir en France, les obligations d'Etat de notre cher pays entreront dans la catégorie des Junk Bonds les obligations poubelles fortement déconseillées quelque part entre 2020 et 2025. [...]
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