Le support à base duquel nous avons travaillé est extrait de la revue mensuelle "Conjoncture économique" parue en octobre 2001. Intutilé "le franc CFA face à ses défis", l'article, écrit par Adama Konaté, traite des défis à relever par le franc CFA en face de ses difficultés conjoncturelles et structurelles. Son résumé est le suivant.
Des intérêts coloniaux et commerciaux ont conduit à la création de la zone CFA en 1945. la zone fonctionne selon les principes suivants : la libre convertibilité par le trésor français, ce qui a nécessité l'ouverture d'un compte d'opération auprès du trésor français; la parité fixe par rapport à l'euro et la liberté de transfert dans la zone. Les périodes de haute conjoncture ont permis à la zone d'enregistrer des résultats économiques satisfaisants entre 1960 et 1985. Entre 1985 et 1993, la baisse des termes de l'échange accompagnée du déficit budgétaire très prononcé et du désengagement de la France ont conduit à une dévaluation en 1994. Cette dernière a été une réussite mais à partir de 1999 le ralentissement de la croissance causé par la crise ivoirienne et la détérioration des termes de l'échange ainsi que la mise en circulation de l'euro font craindre une nouvelle dévaluation. Outre cela, les difficultés structurelles de la zone franc en matière de commerce international, de système bancaire et de poids de la dette amènent à se poser la question sur la capacité de la zone à faire face à ses défis et à envisager des perspectives pour d'autres modes de fonctionnement.
[...] Son résumé est le suivant. Des intérêts coloniaux et commerciaux ont conduit à la création de la zone CFA en 1945. La zone fonctionne selon les principes suivants : la libre convertibilité par le trésor français, ce qui a nécessité l'ouverture d'un compte d'opération auprès du trésor français; la parité fixe par rapport à l'euro et la liberté de transfert dans la zone. Les périodes de haute conjoncture ont permis à la zone d'enregistrer des résultats économiques satisfaisants entre 1960 et 1985. [...]
[...] Ainsi, les colonies servaient à fournir la métropole en matières premières en même temps qu'elles permettaient l'écoulement des exportations de biens manufacturés. Le 26 décembre 1945, le gouvernement français décida de créer une monnaie pour ses colonies d'Afrique: le franc des Colonies françaises d'Afrique (CFA) dont la parité avec le franc français (FRF) était de Après les indépendances, les ex-colonies françaises ont adopté une monnaie unique. Le franc des Colonies françaises d'Afrique devient celui de la Communauté Financière africaine), attaché au franc français (parité fixe entre franc CFA et franc français). [...]
[...] Un financement sur le marché financier international entraîne une entrée de devises que la Banque centrale va acheter avec la monnaie nationale injectant par la même occasion une quantité supplémentaire de masse monétaire dans l'économie. Ces augmentations de la masse monétaire entraînent une inflation. Encours de la dette publique totale rapporté au PIB nominal (norme=20%), cette norme permet de réduire la dépendance à la dette. Taux de pression fiscale (norme permet d'augmenter les recettes de l'Etat. Les critères et 4 sont communs aux deux zones, les quatre autres critères restants sont propres à la zone UEMOA. [...]
[...] Les résultats de cette période étaient satisfaisants en termes de croissance du PIB et d'inflation. Sur la période de 1975 à 1985 la croissance moyenne du PIB était de et l'inflation de 11,2% contre de croissance de PIB et 17,8% de taux d'inflation dans les autres pays de l'Afrique subsaharienne. De 1985 à 1993: le retournement. En effet à partir de 1985, la baisse des cours des principales matières premières exportées par les pays africains de la zone franc (café, cacao, coton conjuguée à la dépréciation du dollar a mis un terme à une longue période de croissance soutenue. [...]
[...] En revanche, la CEMAC a bénéficié d'une amélioration économique consécutive à la hausse des prix du pétrole. Cette zone comprend plusieurs pays qui produisent du pétrole (Gabon, Cameroun, Congo Brazzaville et, plus récemment, la Guinée Equatoriale et le Tchad). Grâce à la manne pétrolière, la demande interne a été tirée vers le haut et la zone a connu une reprise économique en 2000 de croissance contre en 1999). La dégradation des termes de l'échange, les troubles politiques, l'appréciation de la monnaie unique européenne à laquelle le franc CFA est arrimé et le fait que les progrès réalisés grâce à la dévaluation se soient progressivement estompés ont relancé le débat sur les défis du franc CFA. [...]
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