La littérature économique suggère une relation positive entre le développement des systèmes financiers et la croissance économique. Toutefois, les économistes sont en désaccord sur le rôle du secteur financier sur la croissance économique. Drawing, Bagehot (1873), Schumpeter (1912), Gurley and Shaw (1955), Goldsmith (1969), et McKinnon (1973) rejettent l'idée que le lien finance-croissance « ne peut être ignoré sans limiter substantiellement notre compréhension économique ».
La compréhension du rôle sur la croissance devrait avoir des implications politiques et guider les recherches futures. L'impact des effets de la finance sur la croissance économique doit orienter la priorité des décideurs et conseillers dans l'élaboration des politiques de réformes du système financier.
Les modèles théoriques montrent que les instruments financiers, marchés et institutions peuvent atténuer les effets de l'information et les coûts de transaction. En vue de minimiser les frictions du marché, les arrangements financiers agissent sur les incitations et les contraintes auxquelles font face les agents économiques. Ainsi, les systèmes financiers peuvent influencer le taux d'épargne, les décisions d'investissement, l'innovation technologique et donc la croissance économique de long terme.
[...] En absence des arrangements financiers qui permettent aux agents de détenir des portefeuilles diversifiés. Les agents doivent éviter les projets risqués et à rendement élevé, car ils investissent disproportionnellement dans des alternatives risquées. Ils montrent que les systèmes financiers qui permettent aux agents de détenir un portefeuille diversifié de projets risqués stimule la réallocation de l'épargne vers les entreprises à haut rendement avec des répercussions positives sur la croissance. Schéma. Les conséquences de l'asymétrie de l'information entre agents économiques : l'émergence des institutions financières A côté, des marchés boursiers, les intermédiaires financiers peuvent également augmenter la liquidité, réduire le risque de liquidité et influencer la croissance économique . [...]
[...] Les marchés boursiers peuvent aussi stimuler la production de l'information sur les firmes. Comme le marché devient grand et plus liquide, les agents peuvent avoir une grande incitation à augmenter les ressources en cherchant les firmes par ce qu'il est plus facile de profiter de cette information en échangeant dans les marchés liquides et grands. (Grossman et Stiglitz (1980), Kyle (1984) et Holmstrom et Tirole (1994)). Bien que certains modèles s'appuient sur les liens entre les marchés efficients, l'information, et la croissance (Aghion et Howitt, 1999). [...]
[...] L'introduction de base est évidente. Bien que les épargnants n'aiment pas le risque, les projets à haut rendement élevé et tendent à être risqués que les projets à faible rendement. Aussi, les marchés financiers qui facilitent aux gens de diversifier le risque tend à entraver la canalisation du portefeuille vers les projets à haut rendement (Gurley et Shaw ; Patrick ; Greenwood et Jovanovic ; Saint-Paul 1992 ; Devereux et Smith ; et Obstfeld, 1994). Acemoglu et Zilibotti (1997) ont modélisé prudemment les liens entre le risque en coupe instantané, la diversification et la croissance. [...]
[...] Levine considère, à juste titre, que ce sont les imperfections des marchés qui constituent la principale explication à l'émergence des institutions et des marchés financiers. Par ailleurs, une fois qu'elle est là, la finance assure cinq principales missions par lesquelles elle affecte la croissance économique par le biais de plusieurs canaux. Schéma. Fonctions des systèmes financiers finance et la croissance Source: Levine, R., (1997), “Financial development and economic growth”, Journal of Economic Literature, vol. XXXV, June, p Conclusion L'activité économique consiste en l'ensemble des processus ayant pour objectif de créer les biens et les services nécessaires au bien-être des Hommes. [...]
[...] Ceci suppose que les investisseurs ont une meilleure information sur les firmes, les gestionnaires et les conditions du marché. (Bagehot p. 53) Les intermédiaires financiers peuvent réduire les coûts d'acquisition et de traitement de l'information et donc améliorer l'allocation de ressources (John Boyd et Edward Prescott (1986)). Sans ces intermédiaires financiers, chaque investisseur doit faire face aux coûts fixes élevés associés à l'évaluation des firmes, des gestionnaires et aux conditions économiques. Par conséquent, les groupes d'individus peuvent former des intermédiaires financiers qui entreprennent le processus coûteux de recherches des possibilités d'investissement pour les autres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture