La littérature relatant du développement économique explique que les entrepreneurs jouent un rôle important dans la société car leurs activités entrepreneuriales sont capables « d'étendre, de transformer ou de restructurer l'économie » (Schmitz).
L'entreprenariat se réfère à la capacité et à l'efficacité des agents et acteurs à identifier et à exploiter des opportunités, non formulées explicitement, mais existant sous forme de besoins.
Cela nécessite à la fois d'être capable d'identifier parfaitement de nouveaux marchés à exploiter économiquement et d'exploiter les anciens marchés.
Selon Schumpeter, ces entrepreneurs sont essentiellement caractérisés par leur motivation envers les bénéfices. C'est pourquoi ils se doivent de trouver les stratégies leur permettant de récupérer les avantages sur le marché.
Cependant, avant de mettre en place ces stratégies, ils doivent réfléchir quant à la mise en marche de leur société, mise en marche qui passe par certaines étapes, à réaliser de façon ordonnée
[...] La réalisation du test est capitale car c'est grâce à lui que l'idée sortira mûrie, modifiée ou améliorée, et avec des chances sérieuses de se réaliser. Lors du test, la question centrale est toujours : L'idée peut- elle donner naissance à un projet réaliste ? Son enjeu est considérable. Ainsi, les grandes lignes du projet sont déterminées ; la dimension de l'entreprise et les phases principales de développement sont éclaircies. Le projet pourra peut-être se développer si le créateur fait preuve d'une motivation considérable Les formalités de constitution III. [...]
[...] Ces dispositifs sont mis en place à l'initiative de l'Etat ou des collectivités locales. Ils peuvent prendre différentes formes, les principales étant les aides financières, les allègements fiscaux, les exonérations de charges sociales, l'aide au conseil et la mise à disposition de locaux. I. L'Encouragement au Développement d'Entreprises Nouvelles (EDEN) Il s'agit d'un dispositif global d'aide à la création ou à la reprise d'entreprise géré par le Ministère du travail, de l'emploi et de la cohésion sociale et qui regroupe un ensemble de mesures : une mesure d'exonération de charges sociales pendant 12 mois ; l'attribution de chéquiers-conseils ; une aide financière et des mesures d'accompagnement et de suivi personnalisé. [...]
[...] Cette étude ne pourra pas être prise en charge financièrement par les aides du FISAC. L'entreprise doit aussi être immatriculée au RCS ou au répertoire des métiers. Enfin, l'entreprise ne peut pas obtenir une aide avant un délai de 5 ans depuis le dernier versement de l'aide FISAC précédente. Les moyens proposés L'aide prend la forme d'une subvention. Elle peut servir à couvrir les dépenses d'investissement (relatives à la modernisation et à la sécurisation des entreprises et des locaux d'activité) et l'acquisition de matériel professionnel. [...]
[...] Organismes compétents Ce type de financement est proposé par : les établissements proposant à leurs clients le CODEVI, c'est-à-dire les banques et les Caisses d'Epargne ; les CEPME (Crédit d'Equipement aux Petites et Moyennes Entreprises) ; les SDR (Société de Développement Régional) ; la CCCC (Caisse Centrale de Crédit Coopératif). III. Le Livret Epargne Entreprise (LEE) Le LEE est un produit mal connu et mal aimé des banquiers qui n'en font pas la promotion. Certains réseaux bancaires ne le commercialisent plus. Il est donc peu utilisé par les créateurs potentiels. Le LEE offre cependant au candidat à la création d'entreprise un cadre réglementaire et fiscal intéressant pour la constitution d'un capital de départ. [...]
[...] La phase de prêt Au terme de la phase d'indisponibilité des fonds versés, le souscripteur reçoit un certificat des intérêts acquis, valable deux ans, ouvrant la possibilité d'obtenir un prêt mais à condition que ce dernier serve à financer : la création ou la reprise d'entreprises, quels qu'en soient le secteur d'activité ou la forme juridique ; les réinvestissements amortissables (équipements, outillages, immobilisations, etc.), à condition que l'entreprise concernée soit vraiment artisanale et que la part des rémunérations du personnel représente plus de 35% de son Chiffre d'Affaires global ; les immobilisations incorporelles des entreprises créées ou reprises depuis moins de 5 ans. La durée du prêt doit être comprise entre 2 et 15 ans. [...]
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