Les changements intervenus dans le système financier se traduisent par une transformation de la structure de financement des entreprises et par une modification profonde des comportements d'épargne des ménages et des autres acteurs. Ces changements conduisent à l'expression beaucoup plus ouverte des exigences de rendement requis par les actionnaires. Ils entraînent également la mise en place de nouveaux modes de gouvernement. La véritable ""révolution financière "" qui s'est diffusée dans la plupart des pays développés a bouleversé la structure de la demande et la structure de l'offre de capitaux, au cours des deux dernières décennies. S'agissant de la demande de capitaux, les changements observés affectent la structure de financement des entreprises. Ils se traduisent par le recours à l'émission de titres sur le marché des capitaux. On assiste ainsi à l'affirmation croissante du rôle du marché financier au détriment des circuits d'intermédiation financière dominés par les crédits bancaires. S'agissant de l'offre de fonds, le changement affecte les instruments utilisés par les épargnants pour allouer leurs excédents ainsi que les circuits de collecte et d'allocation de l'épargne. Outre un engouement nouveau pour les placements en titres, les épargnants manifestent un intérêt pour des formes multiples de gestion collective qui mobilisent la compétence de gérants professionnels et leur permettent de prétendre à des performances accrues aussi bien en termes de rendement de leurs actifs qu'en termes de contrôle des risques qui leur sont associés. La concurrence qui s'établit entre les émissions de titres domestiques ou internationaux mais aussi entre l'investissement en titres et les autres formes de gestion patrimoniale débouche sur des comportements plus vigilants de la part des épargnants. On assiste notamment à l'affirmation d'exigences de rendement élevées de la part des détenteurs d'actions. Le lien entre l'évolution des comportements d'épargne et celle des modes de financement explique ainsi l'apparition de nouvelles formes de contrôle exercées sur les dirigeants d'entreprises et l'affirmation de nouveaux modes et de nouvelles formes d'actions et produits dérivés.
[...] Elles sont émises par les entreprises du secteur privé ou public. Les obligations convertibles (en actions) Il s'agit d'obligations qui confèrent à leurs titulaires le droit de demander la conversion de leurs titres en actions dans les conditions prévues au moment de l'émission de l'emprunt. La conversion peut avoir lieu au cours de périodes déterminées ou à tout moment. Les obligations convertibles présentent un attrait spéculatif, ce qui explique que le taux d'intérêt soit inférieur au taux normalement pratiqué. Obligations remboursables en actions (ORA) Ces titres sont obligatoirement remboursés en actions. [...]
[...] Deuxième édition. A. Kandrouch, la décision d'investir. Cours de 4eme année Management. http://www.finances.gov.ma/dpeg/publications/en_catalogue/doctravail/doc_tex te_integral/dt71 http://www.casablanca-bourse.com/documents/03_98_f.pdf http://www.casablanca-bourse.com/documents/12_05_f.pdf Endettement F. [...]
[...] Grâce à ces fonds l'entreprise pourra investir, commencer à fonctionner, et obtenir des crédits. Les augmentations du capital sont des opérations importantes pour la vie des sociétés, surtout lorsqu'elles font appel public à l'épargne, pour au moins deux raisons : d'une part elles permettent à l'entreprise de se procurer des ressources nouvelles pour son développement futur, et d'autre part elles affectent la répartition des droits de propriété entre les actionnaires ce qui peut poser des problèmes de contrôle. Les entreprises essayent d'améliorer le taux d'endettement en accroissant leurs fonds propres par le rétablissement de la rentabilité financière. [...]
[...] Placement Les actions nouvelles sont offertes : - dans le cadre d'un placement global destiné exclusivement à des investisseurs qualifiés en France et à des investisseurs institutionnels hors de France, à l'exclusion des Etats-Unis d'Amérique, du Canada, de l'Australie et du Japon, conformément aux règles propres à chaque pays où est effectué le placement conduit par un syndicat d'établissements financiers dirigé par Lazard-IXIS agissant en qualité de coordinateur global ; - aux actionnaires et au public en France, investisseurs, personnes morales et/ou physiques. Date de jouissance Toutes les Actions portent jouissance au 1er janvier 2005. Droit applicable Droit français. Cotation des actions Les actions de la Société sont inscrites sur le Marché Alternext à la Bourse de Paris. [...]
[...] - La création doit être prévue par les statuts, et son émission nécessite aux moins deux exercices bénéficiaires consécutifs. - Le volume est limité au quart du capital social. - Le droit au dividende ne peut être ni à l'intérêt statutaire, ni à du montant libéré du capital représenté par ce type d'action. ABSA, ABSAR, ABSOC, BASA - Les actions à bons de souscription d'actions (ABSA) sont des actions accompagnées d'un bon de souscription d'action (ou warrant) qui permet de souscrire ultérieurement à d'autres actions à un prix fixé par avance (prix d'exercice) et pendant une période déterminée le bon et l'action sont cotés et donc négociables séparément. [...]
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