A partir de la fin des années 1970 dans les pays anglo-saxons et des années 1980 en Europe continentale, on assiste à un bouleversement des systèmes financiers qui résulte à la fois de décisions privées des institutions financières et des pouvoirs publics. Plusieurs facteurs sont à la base de la mutation financière.
[...] A présent l'épargne mondiale est mise en correspondance avec les besoins de capitaux des entreprises internationales (marché unique des capitaux) et en cela davantage de capitaux sont mobilisés pour l'investissement. L'allocation des ressources mondiales peut se rapprocher d'un financement optimisé. Pour certains le développement des échanges est source de croissance et doit permettre aux pays les moins avancés de rattraper leur retard. Selon cette conception, l'épargne des pays du Nord devrait logiquement aller s'investir vers les pays du Sud dont le potentiel de développement est plus important. [...]
[...] De même, si une partie de la législation héritée des Trente Glorieuse a été démantelée, de nouvelles réglementations ont été élaborées pour limiter les risques pris par les institutions financières et pour assurer un bon fonctionnement des marchés (règles prudentielles). En outre cette mutation financière est en partie destinée à permettre aux agents de gérer les risques dus au nouveau contexte mondial. D'où un grand nombre d'innovations financières. Le paradoxe, souligné notamment par Michel Aglietta, est que, si les risques sont mieux couverts au niveau individuel, ces comportements vont accroître le risque de crise globale (crise systémique), l'économie dans son ensemble devient plus spéculative ce qui augmente le risque de crise. [...]
[...] De ce fait, il est apparu pour de nombreuses entreprises plus intéressant de suivre une logique financière plutôt qu'une logique industrielle. Ainsi, l'entreprise au lieu d'être affectée à l'investissement (logique industrielle) est affectée au placement financier (logique financière) car il apparaît que la profitabilité du placement est supérieure au bénéfice que rapporte l'investissement. Compte tenu de la forte mobilité des capitaux à travers la planète, les différents gouvernements sont contraints de prendre des décisions en matière de politique économique qui satisfassent les marchés financiers avant de profiter à l'économie. [...]
[...] Dés lors nous nous demanderons si le financement désintermédié constitue un concept pertinent pour veiller au bon fonctionnement de l'économie ? FD= atout et condition nécessaire à la croissance économique. FD=menace pour la croissance économique mondiale Le FD est un atout et une condition actuelle indispensable pour l'économie mondiale. Le FD au service de la croissance économique mondiale puisqu'il permet la globalisation financière. Le phénomène de globalisation financière consiste à unifier les marchés de capitaux nationaux afin qu'il n'y ait plus d'obstacles à leur circulation. [...]
[...] du côté des entreprises et de l'État : l'existence du marché financier offre à la fois des opportunités de placement mais aussi des opportunités de collectes de l'épargne. Cependant, cette évolution n'est pas sans limites. La restructuration de l'entreprise : l'existence du marché financier et sa facilité d'accès permet aux entreprises de se financer plus facilement, c'est-à-dire grâce au financement direct (par les marchés financiers), les entreprises peuvent trouver des partenaires pour conduire un projet industriel ou alors de façon moins amicale, le marché financier est un moyen efficace pour qu'une entreprise prenne le contrôle d'une autre entreprise. [...]
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