Organisation de la BSIC?Burkina
La Banque dispose de nombreux services répondant à la norme de bonne gestion dans ce type d'institution. L'organigramme de la BSIC-Burkina se présente comme suit indiqué en annexe.
I.1. Le Directeur Général
Le Directeur Général gère l'ensemble des activités au sein de la banque et élabore la politique générale de la banque. Il veille à la bonne marche des activités bancaires, à l'application des décisions du conseil d'administration en donnant les instructions nécessaires aux services.
Dans le but de mieux gérer les opérations courantes bancaires, de permettre le bon fonctionnement de la banque et d'assurer une adaptation permanente de celle-ci à son entourage, le Directeur Général est assisté par le Directeur Central, le chef du Service Audit et celui du Service Juridique (...)
[...] La norme à respecter est fixée à 75% minimum. Elle doit être respectée à tout moment. Le ratio de structure du portefeuille : Il a pour objectif d'inciter les Banques à détenir des actifs sains et à leur fournir des outils d'analyse financière homogènes. Ce ratio repose sur le dispositif des accords de classement. Pour s'assurer de la bonne qualité des crédits distribués par les Banques, le ratio de structure du portefeuille doit entre, à tout moment, égal ou supérieur à 60%. [...]
[...] trouvent une solution. I. Collecter l'épargne durable Nous avons constaté que les banques burkinabés disposent essentiellement des ressources à court terme (constituées généralement de l'épargne des particuliers), alors qu'elles ont besoin de ressources durables pour financer les besoins durables des P.M.E. Nous estimons que ces ressources durables peuvent être collectées par des actions efficaces. Les banques doivent aller vers les entreprises en leur apprenant des techniques pour une meilleure gestion de leur trésorerie et les amener ainsi à placer en banque la liquidité qu'elles détiennent et dont elles n'ont pas besoin immédiatement. [...]
[...] Force est de constater que la qualité de l'information financière au sein des P.M.E. burkinabé, si elle était bonne, aurait peut-être pu conduire les banques à relever le niveau du crédit, et satisfaire ce faisant, à un plus grand nombre de demandes de financement. Les banques estiment de plus, que la Banque Centrale manque de souplesse dans les conditions d'introduction des demandes d'accords de classement et dans les critères d'examen des dossiers. A ce effet, les dossiers de demandes d'accord de classement se présentent comme suit : Dossier de demandes d'accord de classement des grandes et moyennes entreprises Il comprend les éléments ci-après : états financiers des trois derniers exercices certifiés par un Commissaire aux comptes ou à défaut établis ou audités par un Expert Comptable pour les entreprises qui ne sont pas assujetties au commissariat aux comptes (bilan, compte de résultat, tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE), état annexé), lorsqu'il s'agit de la première demande et états financiers du dernier exercice en cas de renouvellement ; résolutions de l'Assemblée Générale ayant approuvé les comptes, rapport du Commissaire aux comptes et rapport d'activité du Conseil d'Administration afférents au dernier exercice ; états financiers prévisionnels sur trois années (bilan, compte de résultat, tableau financier des ressources et des emplois) lorsque l'accord de classement sollicité couvre une partie ou la totalité des crédits à moyen et long termes ; fiche d'analyse financière complétée par les observations du banquier présentateur. [...]
[...] A cet effet, le projet pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique[18] (OHADA) a placé le droit comptable au cœur du dispositif des réformes. Le but est d'harmoniser les différentes législations en vigueur dans la zone franc et de créer un environnement favorable à l'investissement productif en garantissant la sécurité des transactions. Dans la zone UEMOA, les reformes comptables ont abouti à l'élaboration du Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA). Les objectifs visés sont les suivants : assurer une plus grande efficacité du contrôle des comptes et donner aux associés et aux autres utilisateurs de l'information comptable (les banquiers notamment) toutes garanties de régularité, de sincérité et de transparence des états financiers ; inciter les opérateurs économiques de tous les secteurs, y compris du secteur informel, à tenir une comptabilité en mettant à leur disposition des outils à leur portée. [...]
[...] La mobilisation de ces ressources par ces différents canaux constitue la capacité d'offre de crédit d'investissement aux entreprises burkinabé. Au Burkina Faso, l'inadéquation des ressources bancaires, le respect de la réglementation bancaire, et la faiblesse de refinancement par la BCEAO limitent en partie cette capacité d'offre de crédit L'inadéquation des ressources bancaires au Burkina Faso Au Burkina Faso, les banques se caractérisent pour leur forte liquidité des ressources à court terme. Comme le montre le tableau des ressources des banques au 31 décembre 2006[11]. [...]
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