La finance et la stratégie se sont, pendant longtemps, développées en toute indépendance. Dès 1950, la première a poursuivi un double objectif : d'un côté, expliquer les mécanismes de plus en plus complexes des marchés financiers ; de l'autre, étudier les relations entre un petit nombre d'agents dans les négociations bilatérales, la croissance externe et les opérations publiques d'achat. Les modèles proposés ont trouvé leurs sources dans les théories économiques de l'équilibre général, de l'incertitude et des jeux. Les vérifications empiriques ont été principalement économétriques. La stratégie, quant à elle, s'efforce, depuis les années soixante, de satisfaire au besoin d'une analyse coordonnée des possibilités de la firme et des occasions offertes par l'environnement, qu'il s'agisse de l'évolution des techniques et des modes de consommation ou des changements de législation et de comportement des entreprises. Aujourd'hui, la discipline se présente sous plusieurs aspects. Elle est normative et prescrit des règles ou des propositions qui, à un moment donné, doivent être exploitables en pratique. Elle est globale et les manoeuvres de diversification ou de spécialisation, pour ne citer que ces dernières, sont définies à l'aide de quelques grandes caractéristiques, sans entrer dans le détail des nombreux actes qu'elles impliquent
La finance a un champ d'investigation trop étroit ignorant le plus souvent les données stratégiques et organisationnelles comme facteurs explicatifs de la situation de l'entreprise, mais surtout comme éléments de sa réflexion sur le devenir de la firme. La recherche de flexibilité ne permet pas de négliger la maîtrise de variables financières. De même, dans un univers certain ou aléatoire, la gestion de la firme comme l'analyse des perspectives de développement se satisfont difficilement de prévisions et d'extrapolations fondées sur des données passées.
[...] C'est un guide d'action en fonction de plusieurs scénarios pré-identifiés. Compression des coûts Productivité des facteurs Réduction et variabilisation des charges Croissance intensive : Part de marché Maximisation des ventes Croissance extensive : Innovations, internalisation STRATEGIE CONCURENTIELLE Allégement des actifs, externalisation, crédit bail Minimisation des actifs Rotation du BFR, stock-zéro, créances zéro. [...]
[...] De plus, une telle stratégie transfère les risques exploitations et d'investissement sur les entreprises en amont. Toutefois, les stratégies de glissement par l'aval ont un coût car la rémunération des prestataires et fournisseurs peut être conséquente. Certes, la politique de l'externalisation présente un attrait certain, mais elle ne sera jugée opportune qu'à travers le couple rentabilité-risque associé à celle-ci. La politique de glissement par l'aval caractérise une volonté des managers du dénominateurs à fonder la rentabilité économique uniquement par une minimisation des investissements au détriment de la croissance. [...]
[...] On peut ainsi distinguer trois types de situations financières : des activités qui dégagent des flux nets de liquidités équilibrés, d'autres qui sécrètent des flux excédentaires, et d'autres des flux déficitaires. Donc, l'analyse du portefeuille d'activités d'une firme permet de mieux comprendre l'évolution des flux financiers et d'en anticiper les variations. Elle fait ainsi la jonction entre l'analyse stratégique et l'analyse financière malgré des insuffisances notoires. Limites et insuffisances de ce modèle traditionnel à analyser les liens entre la stratégie et la finance. La matrice BCG, est un outil d'analyse puissant et opérationnel. [...]
[...] Dans un premier temps, les liens entre la finance et la stratégie se sont appréciés par des modèles traditionnels d'analyse. En effet, nous nous sommes intéressés à la matrice BCG qui a été l'un des tous premiers modèles d'analyse à considérer les liaisons pouvant être établies entre situation stratégique de l'entreprise et performances financières. Toutefois, ces modèles stratégico-financiers traditionnels ne sont pas suffisants pour analyser de manière fine et précise les liens que nouent analyse stratégique et analyse financière. La problématique de la création de valeur a permis, dans un second temps, de pallier ces insuffisances mais aussi de mettre en perspective une véritable synergie des approches. [...]
[...] Ces hypothèses conditionnent le plan stratégique. En effet, la sélection des priorités est nécessairement associée à des modalités de financement. Ainsi, les dirigeants de l'entreprise peuvent décider, par exemple, d'un objectif de croissance externe. L'entreprise doit donc faire face à un choix de financement dont les stratèges et les dirigeants doivent tenir compte dans l'élaboration du plan stratégique. En outre, il existe plusieurs façons de préparer une opération de croissance externe : l'autofinancement, l'endettement, le financement par cessions d'actifs et l'augmentation de capital. [...]
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